L’âme peut se définir comme la dimension supérieure de l’être, son corps le plus subtil, le plus éthérique.
L’âme est d’origine céleste, elle est ce qui relie l’être humain à la Source de toute chose : le Divin.
L’âme est incorruptible et éternelle, elle est ce qui nous survit après la mort terrestre.
D’essence Divine, l´âme est omnisciente, elle est pareille à un guide, à une boussole qui permet à l’être humain de diriger ses pas dans l’obscurité de son incarnation terrestre.
En s’incarnant, l’âme a un but précis, une sorte de mission de vie à accomplir. L’écouter, se rendre disponible à la science de l’âme est la meilleure façon pour l’Homme de trouver son chemin en ce monde et d’accomplir son destin.
L’âme en souffrance
Pourquoi souffrons-nous?
Quand nous ressentons de la souffrance, que nous sombrons en dépression, c’est souvent le signal que l’âme souffre.
En ce monde où elle est si peu écoutée, l’âme est en peine, piégée en des corps lourds asservis par le mental, les conditionnements et les différentes autorités.
L’âme est bloquée dans la matrice humaine et se rêve libre, en paix.
C’est pourquoi elle se manifeste souvent à travers la tristesse et la sensation d’oppression: l’âme fait couler nos larmes pour s’exprimer, se soulager, se signaler à nous.
Il est de notre devoir à chacun de nous tourner vers elle et d’écouter les messages de l’âme. Tel un être extrasensible, elle contient tout un monde de richesses insoupçonnées, de connaissances et de sagesse fondamentales à notre chemin de vie.
Ne pas écouter l’âme c’est se perdre, perdre le contact avec soi, perdre la raison, perdre conscience.
C’est un état d’être dangereux qui génère toutes sortes de pathologies: dépression, trouble de la dépersonnalisation, sensation d’être à côté de soi, perte du sens de soi-même, asthénie, folie, violence, suicide…
Cet état nous rend extrêmement vulnérable aux attaques de tous types dont les attaques par des esprits errants et des entités arriérées et noires.
Écoutons l’appel de l’âme, revenons à la Science bienveillante de l’âme pour retrouver le sens de notre vie, la direction et la guérison du corps et de l’esprit.
Une âme en paix distille en nous une douceur infinie, une joie paisible, un état de plénitude.
Notre esprit est clair et serein, pareil à une mer tranquille, il est disponible, paré à accueillir les événements et perturbations extérieurs.
L’âme guérit…
Parce qu’elle est d’essence Divine, pure et incorruptible, l’âme est guérisseuse.
C’est pourquoi la reconnexion avec l’âme est absolument fondamentale sur le chemin de la guérison et de l’Éveil.
La Science de l’âme est infinie.
Son plus fidèle compagnon et allié est sans nul doute le Caducée vivant : il n’est pas le symbole de la médecine pour rien !
Car il est avant tout une réalité vivante, une réalité oubliée et occultée de notre époque.
Le Caducée n’est pas une abstraction.
Lorsqu’il se réveille le Caducée se présente et se perçoit physiquement comme une énergie serpentine qui se déroule lentement ou se déploie impétueusement selon l’enjeu du moment.
Connue aussi sous le nom de Kundalini en Orient, cette surprenante et merveilleuse énergie guérisseuse sommeille dans le bas ventre de chacun d’entre nous.
Sur le chemin de l’Éveil, le jeune initié est parfois surpris par l’éveil de la Kundalini.
Puissante et fougueuse, elle scanne l’individu désireux de guérir et de s’élever et arrache les racines du mal sur son passage.
Le Caducée vivant est le plus grand des guérisseurs : omniscient, il sait tout de nous et de l’origine de nos maux.
Mieux que cela : il nous instruit et nous enseigne en présentant à l’initié le « mal » sous forme de visions et de ressentis très forts.
C’est ainsi que l’initié entre peu à peu dans les secrets de son être véritable : la fameuse connaissance de soi.
Il comprend alors d’où viennent ses blocages psychiques, ses schémas comportementaux destructeurs, ses programmations mentales et conditionnements, revisite ses traumatismes et blessures d’enfance, dénoue les nœuds émotionnels, rencontre l’origine de ses dépendances, de ses addictions et de ses pathologies.
La schizophrénie, et d’innombrables troublent de la personnalité prennent racine dans la dimension cachée de la vie, la dimension occulte.
Seul l’initié sincèrement relié au monde Divin, qui a fait acte de don de lui-même à la dimension supérieure, est autorisé à entrer dans les secrets de la vie occulte. Pendant le travail du Caducée, qui peut être éprouvant, l’âme est souvent là en éclaireuse et guide le travail, encourage, réconforte.
C’est ainsi que s’opère la guérison du corps et de l’esprit, des maladies que l’on croyait incurables, inguérissables, inconnues, ou encore maladies orphelines.
Retrouver une vitalité saine, restaurer les énergies du corps, s’harmoniser, comprendre et dépasser ses peurs, blocages, souffrance psychique, illusions, désamorcer les pièges de l’égo en s’observant de l’intérieur, deviennent enfin possibles dès lors que l’on se reconnecte au monde de l’âme, que l’on réactive le Caducée et que l’on s’abandonne à la dimension supérieure divine.
La mission de l’âme
L’être humain, surtout dans nos sociétés modernes, ploie sous les devoirs et responsabilités toute sa vie et oublie le premier de tous les devoirs : faire vivre l’âme en ce monde.
Car l’âme incarnée a un but, une mission de vie. Ainsi la quête de l’âme consiste à découvrir le but de son incarnation et à mener à bien sa mission de vie.
Mais dans notre monde moderne, l’âme est passée de mode, tout comme Dieu.
Alors l’individu se perd et erre dans un labyrinthe de souffrances sans fin.
Son égo s’engraisse de faux savoirs en tous genres, s’enfle de titres pour rien.
La vacuité et le non-sens s’installent.
La petitesse et l’arrogance font leurs nids à l’endroit même où la grandeur était appelée à s’élever et à régner.
Le mouvement New-Age affectionne particulièrement cette notion de mission de l’âme et encourage, souvent prématurément, à trouver sa mission propre.
Parmi les missions en vogue, nombreux sont ceux et celles qui se rêvent déjà « passeur d’âme ».
Le passeur d’âme remporte en effet un franc succès.
Mais pour rencontrer sa véritable mission de vie, la modestie et l’humilité sont dans un premier temps essentielles car un travail sur soi d’épuration, de reconnexion avec les énergies subtiles du corps de guérison, avec la Kundalini et l’engagement au Divin sont incontournables.
L’initié doit s’épurer, remettre à flot et en activité son corps d’énergie, se rencontrer et se connaître parfaitement, rencontrer les principales forces de ce monde, les forces occultes, démystifier et dépasser son égo et se relier véritablement (et non plus en imagination) au Divin.
La rencontre avec soi est concrète, physique, tout comme la rencontre avec le monde Divin. C’est seulement au bout de ce long et austère parcours initiatique (mais Ô combien passionnant et enrichissant !) que l’initié devenu ascète se rend capable de recevoir le Divin en lui.
C’est alors qu’il se voit attribuer une mission en fonction de ses talents et mérites, seulement pour servir la Très Haute dimension-la source et non plus ses ambitions secrètes de pouvoir.