Je vous vois en train de vous demander …mais pourquoi nous parle t’elle de « notre bouddha »…
Parce qu’il fait partie notamment d’un de mes guides ascensionnés. Je suis donc particulièrement connectée le samedi !.
Le Bouddha, personnage dont l’historicité n’est pas mise en doute, est un chef spirituel du VIème siècle avant notre ère qui aurait vécu environ quatre-vingt ans.
Dans les pays (Thaïlande, Laos, Cambodge) où est pratiqué le Bouddhisme Théravâda (dit « du petit véhicule »), chaque jour de la semaine est attribué à un Bouddha se tenant dans une posture spécifique.
La tradition veut que les fidèles prient de préférence le Bouddha de leur jour de naissance.
L’alignement des bouddhas de la semaine commence par le dimanche.
Pour connaître votre jour de naissance, veuillez consulter le lien ici : -internet-
Bouddha du lundi :
Phra Harm Samot : « Pacifier ses proches ».
Ce Bouddha est debout, avec une ou deux mains tendues paumes en avant devant lui. Cette posture rappelle le rôle pacificateur et protecteur du Bouddha. Il est le garant de la paix. Il convainc sa famille en contestation de faire des compromis pacifiques. C’est l’attitude de la « maîtrise des passions » rappel de la parabole selon laquelle le Bouddha accomplit le miracle de calmer l’océan.
La couleur reliée au lundi est le jaune.
Bouddha du mardi :
Phra Sayiasna: « Atteindre le nirvanna ».
Ce Bouddha est dans la posture du Parinirvana .Il est couché sur son côté droit, la main droite supportant sa tête, la main gauche posée le long du corps, les deux pieds parallèles. Il est à l’aube de sa mort.
Les textes indiquent qu’il est entré dans le parinibbana le mardi. Ses dernières paroles à ses disciples furent :
« Comme une flamme soufflée par le vent va se reposer et ne peut être définie,
ainsi le sage libéré de l’individualité va se reposer et ne peut être défini.
Il a dépassé toutes les images et est allé au delà du pouvoir des mots « .
La couleur reliée au mardi est le rose.
Bouddha du mercredi (en journée): Phra Oom-Baht : « Recevoir les offrandes ».
Ce Bouddha est représenté debout, tenant un bol à aumônes de ses deux mains. Cette posture est un rappel du devoir pour les moines de suivre l’idéal de détachement et de pauvreté du Bouddha et d’aller chaque jour recevoir leur nourriture de la main des fidèles.
L’histoire raconte qu’après quatre années de son ministère, le Bouddha se rendit visiter son père, son jeune frère et son fils. Son père fut consterné d’apercevoir son propre fils en attente de recevoir des aliments dans un bol d’aumône. Le Bouddha le rassura en l’informant que la descendance du Bouddha devait réaliser le pindabat qui consiste à être réceptif aux adeptes qui apportent avec dévouement des aliments quotidiennement aux bonzes.
Encore aujourd’hui, tôt le matin, les fervents bouddhistes se rendent nourrir les bonzes qui parcourent pieds nus les rues de la ville pour recevoir la nourriture qu’ils ne pourront consommer que deux fois par jour, soit à 7 heures et à 11 heures.
La couleur reliée au Bouddha du mercredi (jour) est le vert.
Bouddha du mercredi (après minuit et avant l’aube) : Phra Pang Reerai
Quand le Bouddha rechercha la solitude en forêt pour méditer sans les distractions causées par les querelles de ses disciples, le roi des éléphants lui apporta à boire. Ce Bouddha est représenté assis à l’occidentale, en train de recevoir des offrandes d’un singe et d’un éléphant. La main droite (qui est du côté de l’éléphant) est ouverte en signe d’acceptation, la main gauche (qui est du côté du singe) est tournée en signe de refus. Il est habituel de voir dans un jardin du temple, une image du Bouddha assis avec un éléphant lui offrant de l’eau pour le désaltérer et un singe essayant de le piéger en lui présentant un nid rempli d’abeilles.
C’est le paradoxe du bien et du mal qui cohabitent à l’intérieur de chacun, la rencontre des opposés.
C’est l’appel à la vigilance.
La couleur reliée au Bouddha du mercredi soir est le bleu foncé.
Bouddha du jeudi : Phra Nung Samadhi : « Le Bouddha en méditation ayant atteint l’illumination ».
Ce Bouddha est représenté dans sa posture classique de méditation, les jambes en lotus et les mains jointes. C’est le rappel de la posture classique de méditation : la position du lotus avec la plante des pieds bien visible, les mains reposant sur les genoux, la droite au dessus de la gauche avec tous les doigts tendus , paumes ouvertes vers le ciel. Dans cette position, le corps est réceptif à l’énergie qui entre par le haut de la tête et les paumes ouvertes des mains.
La couleur reliée au Bouddha du jeudi est l’orange.
Bouddha du vendredi : Phra Rum Peung : « Le Bouddha en contemplation ».
Ce Bouddha est représenté debout avec les bras croisés sur sa poitrine, la main droite recouvrant la main gauche.
C’est un rappel de son hésitation devant la difficulté de communiquer son enseignement au monde après avoir atteint l’Éveil. Cette position implique une transformation spirituelle complète.
Après sept jours, le Bouddha quitta l’ombre de l’arbre de Pala et retourna à l’arbre Banyan. De là, il contempla la vérité et s’en pénétra et réalisa la profondeur où il était arrivé. Il sentit que les gens qui étaient esclaves de leurs passions auraient des difficultés extrêmes à le comprendre.
Dans sa sagesse, il réalisa qu’il y avait des êtres qui pouvaient pénétrer le Dharma facilement, d’autres qui le pouvaient avec difficultés et d’autres qui n’y arriveraient pas. Les êtres humains sont comme les différents types de lotus qui vivent dans l’eau : certains restent profondément dans l’eau, d’autres émergent parfois et fleurissent progressivement, d’autres encore flottent et fleurissent.
De même, les capacités des gens à comprendre le Dharma sont divisées en trois groupes : les personnes d’intuition rapide, les personnes qui comprennent après une longue réflexion et les personnes qu’il faut guider.
La couleur du Bouddha du vendredi est le bleu-ciel.
Bouddha du samedi : Phra Naphrok : »Bouddha protégé par le roi des nagas ».
Ce bouddha est représenté en méditation profonde, assis sur un grand serpent enroulé (le roi des nagas) qui s’élève à le protéger, avec ses 7 têtes, du vent et de la pluie de la tempête qui fit rage pendant 7 jours.
Le Bouddha ignore le tumulte car il est soulevé au desus des vagues par le naga (« serpent » en sanskrit).
Le naga est le gardien et protecteur, médiateur entre ciel et terre, intercesseur entre ce monde et l’au-delà.
La couleur du Bouddha du samedi est le violet.
Bouddha du dimanche :
Phra Tawai Neth : « Sept jours de recherche ».
Ce Bouddha est debout, les mains croisées vers le bas devant le corps. La main gauche est couverte par la droite. Cette attitude représente la période après que le Bouddha eut atteint l’Illumination. Il était parvenu à l’état d’Illuminé alors qu’il était demeuré assis sous un arbre (le Bho) pendant sept jours dans une profonde méditation. Il est dit qu’il se tint ensuite en méditation debout pour une très longue période pour ensuite atteindres une profonde intériorité.
La couleur du Bouddha du dimanche est le rouge
Enfin, il y a souvent une représentation du Bouddha qui n’est pas spécifique à un jour particulier de la semaine:
« La victoire sur Mara »
(Mara : anthithèse du Boudha.) Gautama (le Bouddha) demeure asis sour l’arbre du Bodhi (« Bohi », terme pâli et sanskrit signifiant l’Éveil. Dans le bouddhisme, le terme s’applique à une personne libérée du samasara, le cycle des renaissances et le tourbillon des passions jusqu’à atteindre l’illumination.
Orienté vers l’Est. Il médite là, visage tourné vers l’Orient, résolu : “même si mon sang s’assèche et qu’il ne me reste que les os secs, je ne bougerai pas de cet endroit avant d’avoir atteint l’illumination.”
Au même moment, Mara, le démon, vient pour essayer de le distraire et le décourager de son effort. Le tentateur, envoya ses filles pour le séduire en dansant – mais Gautama n’ouvrit guère les yeux ; les filles se dissipèrent.
Défait par la sagesse suprême du Bouddha, il est forcé de se retirer.
Le matin suivant, le Bouddha atteignait l’illumination.
Puis Mara dénia l’éveil de Gautama, qui fit le geste connu « la prise de la terre à témoin ».
La terre trembla, prouvant l’éveil de Gautama . Mara fut vaincu.
Puisse l’énergie du Bouddha du lundi me permettre d’apaiser les tempêtes (crées par le mental) qui envahissent parfois le coeur et l’âme des gens rencontrés sur ma route.
Le secret de la santé, physique et mentale,
est de ne pas s’en faire avec le passé,
de ne pas anticiper les problèmes ou s’inquiéter du futur.
C’est de vivre sagement l’instant présent.Paroles du Bouddha
Ne croyez pas les individus, fiez-vous aux enseignements;
ne croyez pas les mots, fiez-vous au sens ultime;
ne croyez pas l’intellect, fiez-vous à la Sagesse.Paroles du Bouddha
Namasté <3 âme lumineuse – internet-