Dédicace et hommage à mon guide

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A toi mon Marc-el ?
Marc, serviteur de Dieu, le premier de ceux qui ont propagé dans l’Egypte la loi du Seigneur, voici que ton nom est écrit au livre de la vie éternelle, et ta mémoire ne périra jamais ; car tu as mérité d’être uni à la Vertu céleste. Ton âme va être enlevée au ciel pour y jouir de l’éternel repos et de la lumière qui ne s’éteint jamais

LA VIE DE SAINT MARC, ÉVANGÉLISTE 
fêté le 25 avril (1er jour des Rogations)

Marc veut dire  » sublime » en commandement, certain, abaissé et amer.

Il fut sublime en commandement par la perfection de sa vie, car non seulement il observa les Commandements qui sont communs à tous, mais encore ceux qui sont sublimes, tels que les conseils.

Il fut certain en raison de la certitude de la doctrine dans son Évangile, parce que cette certitude a pour garant saint Pierre, son maître, de qui il l’avait appris.
Il fut abaissé, en raison de sa profonde humilité qui lui fit, dit-on, se couper le pouce, afin de ne pas être trouvé capable d’être prêtre.

Il fut amer en raison de l’amertume du tourment qu’il endura lorsqu’il fut traîné par la ville, et qu’il rendit l’esprit au milieu des supplices. Ou bien Marc vient de Marco, qui est une masse, dont le même coup aplatit le fer, produit la mélodie, et affermit l’enclume.

De même saint Marc, par l’unique doctrine de son Évangile, dompte la perfidie des hérétiques, dilate la louange divine et affermit l’Église.

Marc, évangéliste, prêtre de la tribu de Lévi, fut, par le baptême, le fils de saint Pierre, Apôtre, dont, il était le disciple en la parole divine.
Il alla à Rome avec ce saint.
Comme celui-ci prêchait la bonne nouvelle, les fidèles de Rome prièrent saint Marc de vouloir écrire l’Évangile, pour l’avoir toujours présent à la mémoire.

Il le leur écrivit loyalement, tel qu’il l’avait appris de la bouche de son maître saint Pierre qui l’examina avec soin, et, après avoir vu qu’il était plein de vérité, il l’approuva et le jugea digne d’être reçu par tous les fidèles.

Saint Pierre, considérant que Marc était constant dans la foi, le destina pour Aquilée, où, après avoir prêché la Parole de Dieu, il convertit des multitudes innombrables de gentils à JÉSUS-CHRIST.
On dit que là aussi, il écrivit son Évangile que l’on montre encore à présent dans l’église d’Aquilée, où on le garde avec grand respect. Enfin saint Marc conduisit à Rome, auprès de saint Pierre, un citoyen d’Aquilée, nommé Ermagoras, qu’il avait converti à la foi afin que l’Apôtre le consacrât évêque d’Aquilée. Ermagoras, après avoir reçu la charge du pontificat, gouverna avec zèle cette église : il fut pris ensuite par les infidèles et reçut la couronne du martyre.

Pour saint Marc, il fut envoyé par saint Pierre à Alexandrie, où il prêcha le premier la Parole de Dieu(3). À son entrée dans cette ville, au rapport de Philon, juif très disert, il se forma une assemblée immense qui reçut la foi et pratiqua la dévotion et la continence. Papias, évêque de Jérusalem, fait de lui le plus grand éloge en très beau langage ; et voici ce que Pierre Damien dit à son sujet : « Il jouit d’une si grande influence à Alexandrie, que tous ceux qui venaient en foule pour être instruits dans la foi, atteignirent bientôt le sommet de la perfection, par la pratique de la continence ; et de toutes sortes de bonnes œuvres, en sorte que l’on eût dit une communauté de moines. On devait ce résultat moins aux miracles extraordinaires de saint Marc et à l’éloquence de ses prédications, qu’à ses exemples éminents. »

Le même Pierre Damien ajoute qu’après sa mort, son corps fut ramené en Italie, afin que la terre où il lui avait été donné d’écrire son Évangile, eût l’honneur de posséder ses dépouilles sacrées. « Tu es heureuse, ô Alexandrie, d’avoir été arrosée de son sang glorieux, comme toi, Italie, tu ne l’es pas moins de posséder un si rare trésor. »

(2) Ordéric Vital raconte (Hist. Eccl., part. I, liv. II, c. XX) chacun des faits consignés dans la légende de saint Marc.

(3) Saint Jérôme, Vir. illustr., c. VIII ; – Clément d’Alexandrie, dans Eusèbe, l. II, c. XV ; Eusèbe, c. XVI ; Epiphan., LI, c. VI ; saint Jér., ibid.

On rapporte que saint Marc fut doué d’une si grande Humilité qu’il se coupa le pouce afin que l’on ne songeât pas à l’ordonner prêtre(4). Mais par une disposition de Dieu, et par l’autorité de saint Pierre, il fut choisi pour évêque d’Alexandrie. À son entrée dans cette ville, sa chaussure se rompit et se déchira subitement ; il comprit intérieurement ce que cela signifiait, et dit : « Vraiment, le Seigneur a raccourci mon chemin, et Satan ne sera pas un obstacle pour moi, puisque le Seigneur m’a absous des œuvres de mort. » Or Marc, voyant un savetier qui cousait de vieilles chaussures, lui donna la sienne à raccommoder : mais en le faisant, l’ouvrier se blessa grièvement à la main gauche, et se mit à crier : « Unique Dieu. » En l’entendant, l’homme de Dieu dit : « Vraiment le Seigneur a rendu mon voyage heureux. » Alors il fit de la boue avec sa salive et de la terre, l’appliqua sur la main du savetier qui fut immédiatement guéri.

 

 

Cet homme, voyant le pouvoir extraordinaire de Marc, le fit entrer chez lui et lui demanda qui il était, et d’où il venait. Marc lui avoua être le serviteur du Seigneur JÉSUS.

(4) Isidore de Sév., Vies et morts illustres, ch. LIV.

Le savetier lui dit : « Je voudrais bien le voir ! » « Je te le montrerai, lui répondit saint Marc. » Il se mit alors à lui annoncer l’Évangile de JÉSUS-CHRIST et le baptisa avec tous ceux de sa maison. Les habitants de la ville ayant appris l’arrivée d’un Galiléen, qui méprisait les sacrifices de leurs dieux, lui tendirent des pièges. Saint Marc, en ayant été instruit, ordonna évêque Anianus, cet homme-là-même qu’il avait guéri(5), et partit pour la Pentapole où il resta deux ans, après lesquels il revint à Alexandrie. Il y avait fait élever une église sur les rochers qui bordent la mer, dans un lieu appelé Bucculi(6) ; il y trouva le nombre des chrétiens augmenté. Or, les prêtres des temples cherchèrent à le prendre ; et le jour de Pâques, comme saint Marc célébrait la messe, ils s’assemblèrent tous au lieu où était le saint, lui attachèrent une corde au cou et le traînèrent par toute la ville en disant : « Traînons le buffle au Bucculi(7). » Sa chair et son sang étaient épars sur la terre et couvraient les pierres, ensuite il fut enfermé dans une prison où un ange le fortifia. Le Seigneur JÉSUS-CHRIST lui-même daigna le visiter et lui dit, pour le conforter : « La paix soit avec toi, Marc, mon évangéliste ; ne crains rien car je suis avec toi pour te délivrer. » Le matin arrivé, ils lui jettent encore une fois une corde au cou, et le traînent çà-et-là en criant : « Traînez le buffle au Bucculi. » Au milieu de ce supplice, Marc rendait grâce à Dieu en disant : « Je remets mon esprit entre vos mains. » Et, en prononçant ces mots, il expira. C’était sous Néron, vers l’an 57. Comme les païens voulaient le brûler, soudain, l’air se trouble, une grêle s’annonce, les tonnerres grondent, les éclairs brillent, tout le monde s’empresse de fuir, et le corps du saint reste intact. Les chrétiens le prirent et l’ensevelirent dans l’église en toute révérence. Voici le portrait de saint Marc(8) : Il avait le nez long, les sourcils abaissés, les yeux beaux, le front un peu chauve, la barbe épaisse. Il était de belles manières, d’un âge moyen ; ses cheveux commençaient à blanchir, il était affectueux, plein de mesure et rempli de la grâce de Dieu. Saint Ambroise dit de lui : « Comme le bienheureux Marc brillait par des miracles sans nombre, il arriva qu’un cordonnier, auquel il avait donné sa chaussure à raccommoder, se perça la main gauche dans son travail, et en se faisant la blessure, il cria : « Unique Dieu ! » Le serviteur de Dieu fut tout joyeux de l’entendre : il prit de la boue qu’il fit avec sa salive, en oignit la main de l’ouvrier qu’il guérit à l’instant et avec laquelle cet homme put continuer son travail. Comme le Sauveur, il guérit aussi un aveugle-né. »

(5) Actes de saint Marc.

(6) Probablement : l’abattoir.

(7) À l’abattoir.

(8) Un manuscrit de la Bibliothèque de Saint-Victor, coté 28 et cité par Ducange, donne en ces termes le portrait du saint.

L’an de l’Ascension du Seigneur, du temps de l’empereur Néron, des Vénitiens transportèrent le corps de saint Marc d’Alexandrie à Venise, où fut élevée, en l’honneur du saint, une église d’une merveilleuse beauté. Des marchands vénitiens, étant allés à Alexandrie, firent tant par dons et par promesses auprès de deux prêtres, gardiens du corps de saint Marc, que ceux-ci le laissèrent enlever en cachette et emporter à Venise. Mais comme on levait le corps du tombeau, une odeur si pénétrante se répandit dans Alexandrie que tout le monde s’émerveillait d’où pouvait venir une pareille suavité. Or, comme les marchands étaient en pleine mer, ils découvrirent aux navires qui allaient de conserve avec eux qu’ils portaient le corps de saint Marc ; un des gens dit : « C’est probablement le corps de quelque Égyptien que l’on vous a donné, et vous pensez emporter le corps de saint Marc. » Aussitôt le navire qui portait le corps de saint Marc vira de bord avec une merveilleuse célérité et se heurtant contre le navire où se trouvait celui qui venait de parler, il en brisa un côté. Il ne s’éloigna point avant que tous ceux qui étaient à bord n’eussent acclamé qu’ils croyaient que le corps de saint Marc s’y trouvât.

Une nuit, les navires étaient emportés par un courant très rapide, et les nautoniers, ballottés par la tempête et enveloppés de ténèbres, ne savaient où ils allaient ; saint Marc apparut au moine gardien de son corps, et lui dit : « Dis à tout ce monde de carguer vite les voiles, car ils ne sont pas loin de la terre. » Et on les cargua. Quand le matin fut venu, on se trouvait vis-à-vis d’une île. Or, comme on longeait divers rivages, et qu’on cachait à tous le saint trésor, des habitants vinrent et crièrent : « Oh ! que vous êtes heureux, vous qui portez le corps de saint Marc ! Permettez que nous lui rendions nos profonds hommages. » Un matelot encore tout à fait incrédule est saisi par le démon et vexé jusqu’au moment où, amené auprès du corps, il avoua qu’il croyait que c’était celui de saint Marc. Après avoir été délivré, il rendit gloire à Dieu et eut par la suite une grande dévotion au saint. Il arriva que pour conserver avec plus de précaution le corps de saint Marc, on le déposa au bas d’une colonne de marbre, en présence d’un petit nombre de personnes ; mais par le cours du temps, les témoins étant morts, personne ne pouvait savoir, ni reconnaître, à aucun indice, l’endroit où était le saint trésor. Il y eut des pleurs dans le clergé, une grande désolation chez les laïcs, et un chagrin profond dans tous. La peur de ce peuple dévot était en effet qu’un patron si recommandable n’eût été enlevé furtivement. Alors, on indique un jeûne solennel, on ordonne une procession plus solennelle encore ; mais voici que sous les yeux, et à la surprise de tout le monde, les pierres se détachent de la colonne et laissent voir à découvert la châsse où le corps était caché. À l’instant on rend des actions de grâces au Créateur qui a daigné révéler le saint patron ; et ce jour, illustré par la gloire d’un si grand prodige, fut fêté dans la suite des temps (au 25 avril).

Un jeune homme, tourmenté par un cancer dont les vers lui rongeaient la poitrine, se mit à implorer d’un cœur dévoué les suffrages de saint Marc ; et voici que dans son sommeil, un homme en habit de pèlerin lui apparut se hâtant dans sa marche. Il lui demanda qui il était et où il allait en marchant si vite, il lui répondit qu’il était saint Marc, qu’il courait porter secours à un navire en péril qui l’invoquait. Alors il étendit la main, en toucha le malade qui, le matin à son réveil, se sentit complètement guéri. Un instant après le navire entra dans le port de Venise et ceux qui étaient à bord racontèrent le péril dans lequel ils s’étaient trouvés, et comme saint Marc leur était venu en aide. On rendit grâce pour ces deux miracles et Dieu fut proclamé admirable dans Marc, son saint.

Des marchands de Venise qui allaient à Alexandrie sur un vaisseau sarrasin, se voyant dans un péril imminent, se jettent dans une chaloupe, coupent l’amarre, et aussitôt le navire est englouti dans les flots qui enveloppent tous les Sarrasins. L’un d’eux invoqua saint Marc et fit, comme il put, vœu de recevoir le baptême et de visiter son église, s’il lui prêtait secours. À l’instant, un personnage éclatant lui apparut, l’arracha des flots et le mit avec les autres dans la chaloupe. Arrivé à Alexandrie, il fut ingrat envers son libérateur et ne se pressa ni d’aller à l’église de saint Marc, ni de recevoir les sacrements de notre foi. Derechef, saint Marc lui apparut et lui reprocha son ingratitude. Il rentra donc en lui-même, vint à Venise, et, régénéré dans les fonts sacrés du baptême, il reçut le nom de Marc. Sa foi en JÉSUS-CHRIST fut parfaite et il finit sa vie dans les bonnes œuvres.

– Un homme qui travaillait au haut du campanile de saint Marc de Venise, tombe tout à coup à l’improviste, ses membres sont déchirés par lambeaux, mais, dans sa chute, il se rappelle saint Marc, et implore son patronage, alors il rencontre une poutre qui le retient. On lui donne une corde et il s’en relève sans blessure ; il remonte ensuite à son travail avec dévotion pour le terminer.

– Un esclave au service d’un noble habitant de la Provence, avait fait vœu de visiter le corps de saint Marc, mais il n’en pouvait obtenir la permission ; enfin il tint moins de compte de la peur de son maître temporel que de son maître céleste. Sans prendre congé, il partit avec dévotion pour accomplir son vœu. À son retour, le maître, qui était fâché, ordonna de lui arracher les yeux. Cet homme cruel fut favorisé dans son dessein par des hommes plus cruels encore qui jettent, par terre, le serviteur de Dieu, lequel invoquait saint Marc, et s’approchent avec des poinçons pour lui crever les yeux ; les efforts qu’ils tentent sont inutiles, car le fer se rebroussait et se cassait tout d’un coup. Il ordonne donc que ses jambes soient rompues et ses pieds coupés à coups de haches, mais le fer qui est dur de sa nature s’amollit. Il ordonne qu’on lui brise la figure et les dents avec des maillets de fer ; le fer perd sa force et s’émousse par la puissance de Dieu. À cette vue, son maître stupéfait demanda pardon et alla avec son esclave visiter en grande dévotion le tombeau de saint Marc.

– Un soldat reçut au bras, dans une bataille, une blessure telle que sa main restait pendante. Les médecins et ses amis lui conseillaient de la faire amputer ; mais ce soldat qui était preux, honteux d’être manchot, se fit remettre la main à sa place et l’assujettit avec des bandeaux sans aucun médicament. Il invoqua les suffrages de saint Marc et sa main fut guérie aussitôt ; il n’y resta qu’une cicatrice qui fut un témoignage d’un si grand miracle et un monument d’un pareil bienfait.

– Un homme de la ville de Mantoue, faussement accusé par des envieux, fut mis en prison, où, après être resté 40 jours dans le plus grand ennui, il se mortifia par un jeûne de trois jours en invoquant le patronage de saint Marc. Ce saint lui apparaît et lui commande de sortir avec confiance de sa prison. Cet homme, que l’ennui avait endormi, ne se mit pas en peine d’obéir aux ordres du saint, tout en se croyant le jouet d’une illusion. Il eut une seconde et une troisième apparitions du saint qui lui renouvela les mêmes ordres. Revenu à lui, et voyant la porte ouverte, il sortit avec confiance de la prison et brisa ses entraves comme si c’eût été des liens d’étoupes. Il marchait donc en plein jour au milieu des gardes et des autres personnes présentes sans être vu, tandis que lui voyait tout le monde. Il vint au tombeau de saint Marc pour s’acquitter dévotement de sa dette de remerciements.

L’Apulie entière était en proie à la stérilité, et pas une goutte de pluie n’arrosait cette terre. Alors il fut révélé que c’était un châtiment de ce qu’on ne célébrait pas la fête de saint Marc. Donc on invoqua ce saint et on promit de fêter avec solennité le jour de sa fête(9). Le saint fit cesser la stérilité et renaître l’abondance en donnant un air pur et une pluie convenable.

(9) Le jour de la Saint-Marc (25 avril) est le premier des 4 jours des Rogations, les 3 autres étant les 3 jours qui précèdent l’Ascension du Seigneur.

Aux environs de l’an 1212, il y avait à Pavie, dans le couvent des Frères Prêcheurs, un frère de sainte et religieuse vie nommé Julien, originaire de Faënza, jeune de corps mais vieux d’esprit ; dans sa dernière maladie il s’inquiéta de son état auprès du prieur, qui lui répondit que sa mort était prochaine. Aussitôt la figure du malade devint resplendissante de joie et il se mit à crier en applaudissant des mains et de tous ses membres : « Faites place, mes frères, car ce sera dans un excès d’allégresse que mon âme va sortir de mon corps, depuis que j’ai entendu d’agréables nouvelles. » Et, en élevant les mains au ciel, il se mit à dire : « Educ de custodia animam meam, etc. Seigneur, tirez mon âme de sa prison. Malheureux homme que je suis ! qui me délivrera de ce corps de mort ? » Il s’endormit alors d’un léger sommeil, et vit venir à lui saint Marc qui se plaça à côté de son lit ; et une voix qui s’adressait au saint, lui dit : « Que faites-vous, ici, ô Marc ? » Celui-ci répondit : « Je suis venu trouver ce mourant, parce que son ministère a été agréable à Dieu. » La voix se fit encore entendre : « Comment se fait-il que de tous les saints, ce soit vous de préférence qui soyez venu à lui ? » « C’est, répondit-il, parce qu’il a eu pour moi une dévotion spéciale et qu’il a visité avec une dévotion toute particulière le lieu où repose mon corps. C’est donc pour cela que je suis venu le visiter à l’heure de sa mort. » Et voici que des hommes couverts d’aubes blanches remplirent toute la maison. Saint Marc leur dit : « Que venez-vous faire ici ? » « Nous venons, répondirent-ils, pour présenter l’âme de ce religieux devant le Seigneur. » À son réveil, ce frère envoya chercher aussitôt le prieur qui m’a lui-même raconté ces faits, et, lui rendant compte de tout ce qu’il avait vu, il s’endormit heureux et en grande joie dans le Seigneur(10).

(10) La traduction française de M. Jehan Batallier intercale ici un miracle que le texte latin ne fournit pas, et que nous copions :

« Un chevalier en armure chevauchait un pont, le cheval chut sur le pont, et le chevalier chut à l’eau. Et comme il vit que ses propres forces ne lui suffiraient pas, il réclama l’aide de saint Marc : et le saint lui tendit une lance et le mit hors de l’eau. C’est quand il vînt à Venise qu’il raconta le miracle et accomplit son vœu envers saint Marc, dévotement. »

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2 thoughts on “Dédicace et hommage à mon guide

  1. Merci à votre guide d’amour d’être avec auprès de vous et en quelque sorte de nous apporter la sagesse la connaissance et avant tout l’AMOUR à travers vous chère Abellina

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