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J’imagine le froncement de vos sourcils en vous disant : là AB tu pousses le bouchon un peu trop loin… tu vois le mal partout…
A vous de miser sur votre conscience et discernement of course ^^
Inutile d’aller plus loin dans ce partage si vous n’avez déjà pas la conscience d’être au coeur d’une matrice, de son objectif, des plans qui l’alimente…
Comme un bon « programme » lancé afin de déshumaniser tout ce qui vit sur terre la matrice artificielle gorgée d’illusions continue son petit bonhomme de chemin en proposant toujours plus d’artifices- de manière ludique, pas folle la guêpe- pour nous détacher peu à peu de notre image réelle (humaine) pour nous emmener vers un « idéal » lisse sans aspérité : irréel, inhumain « irréel = artificiel ».
Artificiel : qui n’est pas naturel et qui n’est pas conforme à la réalité.
Après le culte de l’idiot qui court en ville derrière des pokémons, le culte de l’égo avec les selfie « face duck », sans oublier les « filtres illusoires » sur toutes les applications téléphones qui permettent encore de perfectionner – d’idéaliser une image virtuelle… désormais nous arrivons par petits pas vers un choix assumé d’avatar pour nous représenter-identifier.
Déjà utilisé pour les gamers (les jeunes en grande majorité) on se fond dans le jeu dans lequel on joue, on devient soi même un personnage. Moyenne à mon avis fausse car de source sûre (mon fils) lol … vous notez l’âge que vous voulez dans votre profil !
Le saviez-vous l’âge moyen des joueurs en ligne en France (2014) :
– 31% entre 15/24 ans
– 24% entre 25/34 ans
– 28% entre 35/49ans
et 17% 50ans et +
L’âge moyen sur Facebook : 49ans
37% de la population mondiale est présente sur les réseaux sociaux, cela représente 2.8 milliards de personnes.
En réalité : la technique du dégradé permet de valider la répétition progressive et l’acceptation par l’usage (fixité constance et régularité – en droit) de pratiques, de moeurs ou d’us et coutumes. Chacun a ensuite son libre arbitre mais a t’il la conscience de ce qui se joue derrière ?
La dépersonnalisation est un symptôme psychologique dissociatif. Tiens tiens après notre expérience collective du co-machin ça me rappelle quelques manoeuvres…
J’avais le 26/2/2020 partagé mes canalisations sur cette « pandémie » sur ma page Facebook en pointant l’ingénierie sociale, une expérience lancée avec l’auto soumission etc… :
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3123690157654855&id=699929876697574
SI VOUS VOULEZ VOUS DOCUMENTER sur les troubles de la personnalité.
Il s’agit d’un sentiment de perte de sens de soi-même, dans lequel un individu ne possède aucun contrôle de la situation.
Après les émoji, les bitmojis de snapchat (rajeunir son image) on vient de franchir un cap : les avatars grand public sur Facebook.
Stop les gars ! comme je sais que VOUS aimez l’inversion des valeurs…
vous ne voudriez pas nous vendre de l’avatar artificiel comme s’il s’agissait du terme avatar qui trouve son origine en Inde (du sanskrit avat?ra : « descente » ; ava-T? : « descendre ») et peut être traduit par incarnation divine par hasard ?.
incarnation divine par hasard ?.
N’oublions pas que depuis la fin du XXe siècle, avatar s’emploie aussi au sens figuré de métamorphose, transformation d’un objet ou d’un individu.
Par extension de sens, lors d’un changement non souhaité, le mot s’emploie aussi dans la langue courante, le plus souvent au pluriel, dans le sens d’« ennui, péripétie, mésaventure »
Tout cela est bien loin d’une photo de chat, ou une photo spirituelle pour alimenter mon profil sur les réseaux, c’est une action choisie au cours de laquelle je vais me résumer dans une application.
Il s’agit de l’image de soi modifiée (de nos traits propres) en « un être irréel » se rapprochant de la B.D ou des dessins animés…
Facebook lance Avatars, une nouvelle fonctionnalité qui permet de se créer un personnage virtuel à insérer sous forme de stickers dans Messenger ou dans le fil d’actualité. Le processus de création commence avec des modèles vierges, neutres et non sexués, qui peuvent être personnalisés selon 18 critères.
Facebook chercherait à développer cette technique mais Jimmy Raimo, responsable de la communication d’Avatars affirme tout de même que le réseau social veut « être sûr de ne pas montrer quelque chose de totalement opposé à la photo. Il y a une certaine sensibilité autour de la reconnaissance faciale ».
Sous peu ce sera possible via un selfie ou une photo vous verrez 😉
Vous voyez où je vous emmène, manipulation de masse dans la technique du « dégradé » MON ARTICLE ICI
Alors non je ne fais pas partie de ces « viocs » comme dirait mon fils qui ne jurent que par le passé : « c’était mieux avant » !.
Je mise plutôt sur la conscience d’avoir choisi ce corps, cette image d’humain pour venir incarner une expérience collective la plus honnête possible ; rester moi en toute circonstance tant que faire se peut. Et ne jamais perdre de vue l’objectif de cette matrice artificielle, distrayante qui produit encore et encore des contenus pour bercer l’humain.
Je tiens à mon identité et ma représentation incarnée même si parfois j’ai l’impression d’être arrivée en fin de soldes lol, voir d’avoir pris « les restes » … tout cela est dit avec beaucoup d’humour bien sur.
La déshumanisation : « nier les traits humains d’une personne, lui enlever toute générosité, toute sensibilité ».
Hé ouiiiiii un toon (dessin animé) n’a plus rien ni ne peut rien d’humain !
Je consens dès lors à JOUER UN ROLE.
Dans le domaine de la psychologie sociale, ce concept renvoie au processus psychologique par lequel un individu, ou un groupe d’individus, perçoit et traite d’autres êtres humains comme inférieurs au genre humain, n’étant que partiellement humains, voire non-humains.
Ce sujet est apparu relativement tard dans le paysage de la recherche scientifique. Kelman et Staub seront les premiers à s’y intéresser de manière systématique à partir de la deuxième moitié des années 70.
Dans certains cas, elle peut même s’avérer utile.
En effet, dans le domaine de la médecine par exemple, la déshumanisation permet un certain recul, pouvant être considéré comme professionnel.
La déshumanisation peut également prendre différentes formes, comme l’infrahumanisation, la déshumanisation animale et mécaniste.
Même si la déshumanisation semble être un phénomène répandu, il est toujours possible de développer des stratégies d’évitement à son égard.
Encore une fois nous sommes en pleine « expérience » de psychologie sociale grandeur nature !.
Comment ça ?
Et oui, en psychologie sociale on étudie de façon empirique comment les pensées, les émotions et les comportements des gens sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d’autres personnes ou encore par les normes culturelles et les représentations sociales.
La psychologie procède selon la méthode scientifique soit par l’intermédiaire de questionnaires soit par des mesures du comportement observé lorsque des individus sont placés dans des situations expérimentales ou, au contraire, observés dans des situations spontanées (non-provoquées par le chercheur).
2 questions essentielles :
1/- Quelle est votre : norme culturelle ??
A quoi se réfère votre façon de faire ou d’agir, une règle de conduite tacite ou écrite, qui a prévalence dans une société ou un groupe social donné.
Elle est légitimée par des habitudes, des valeurs, des croyances partagées au sein d’un collectif donné, ainsi que par le contrôle social exercé.
Vous voyez où je vous emmène ?… les réseaux et le lissage de l’image et de la pensée
Les normes sociales définissent ce qui est socialement acceptable de faire et d’être en distinguant les comportements et les attitudes, qui sont conformes aux attentes, des comportements et attitudes qui sont jugés déviants.
Elles traduisent les valeurs et les idéaux dominants d’une société ou d’un groupe.
Il n’est pas obligatoire que tous les groupes d’une même société donnée partagent les mêmes normes, c’est même rarement le cas.
Ces divergences entre les normes apportent des conflits sur les façons adéquates de se comporter, dans diverses situations.
2/- Quelles sont vos : représentations sociales ?
Les représentations sociales sont donc un processus permettant d’interpréter la réalité pour mieux l’intégrer. Ce processus trouve son origine dans les interactions des individus avec leur environnement aussi bien social que physique.
Elles jouent donc « un rôle fondamental dans la dynamique des relations sociales et dans les pratiques » (Abric, 1994, p. 15).
Pour Abric, les représentations sociales ont quatre fonctions :
- La fonction de savoir permettant de comprendre et d’expliquer la réalité. En effet, selon Moscovici, en 1961, elles interviennent en aval de l’action ; l’individu acquiert des connaissances pratiques, il les intègre dans un cadre en cohérence avec son système cognitif et les valeurs auxquelles il adhère. Ceci lui permet d’orienter et de justifier ses conduites en fonction des situations qu’il rencontre dans le réel. Les individus se réfèrent donc aux représentations sociales pour agir. Elles permettent aussi l’expression de l’échange social, ainsi que la transmission du « savoir de sens commun ».
- La fonction identitaire, qui place l’individu dans le champ social, permet, alors l’élaboration d’une identité sociale en adéquation avec le système de normes et de valeurs socialement élaborées. Par le processus de comparaison sociale, les individus vont tendre à rechercher une identité individuelle et commune satisfaisante.
- La fonction d’orientation est un « système d’anticipation des attentes ». La représentation sociale est donc un filtrage des informations qui s’exerce sur la réalité. La représentation précède donc l’action et la détermine. La représentation est donc « prescriptive » des comportements et conduites attendus par le groupe social. En ce sens, la représentation définit ce qui est « toléré, licite ou inacceptable en fonction du contexte social ».
- La fonction de justification permet à l’individu de légitimer ses décisions, actions et conduites à l’égard de leurs pairs, mais aussi d’autres groupes sociaux.
Alors chacun est libre de ses choix, de l’image qu’il veut renvoyer, mais beaucoup n’ont même pas idée des manoeuvres en coulisse par ces applications « toutes mignonnes » qui sont proposées.
Le côté pernicieux , le goutte à goutte.
Et si chacun faisait un audit de ce qu’il utilise au quotidien pour modifier/améliorer diront certains leurs apparences (avatar- filtre etc…) cela permettrait à chacun d’y comprendre son taux de « perte ou rejet de personnalité » au bénéfice du virtuel, du fantasme.
Comme toute chose… à nous de nous positionner avec raison.
Faisons comme eux projetons nous à 10 -20-30 ans sur le pourquoi de ces préparations « en dégradé ».
@abellinasaintjuste
J’ai bien compris toutes ces subtilités anodines, mais ô combien malsaines et dans la déshumanisation de l’humain et des lois de la nature !
Bjr, étonnant! je pensais à ça justement ce matin, lorsque j’ai vu certains posts de gens avec leur avatar ! j’ai été sollicité comme tout le monde pour le faire, et j’ai commencé ! c’est vrai ! et ça m’a gonflé ! comment peut on retrouver son nez, ses yeux par ex parmi un choix de 10 ! comment peut on retrouver cette expression, ce grain de beauté qui fait de vous, vous ! c’est comme les pin up de la téléréalite on dirait des copier-coller ! même nez; mêmes pommettes !! on vivra dans un monde uniforme ! sans gout sans couleur !
bonjour la simplicité , je préfère un champ de fleurs et mettre les mains dans la terre nourrissière ,toute cette culture de jamais satisfait , artifice sans fin , revenir a notre moi , ça sent le suicide collectif