? Partage de lecture, je ne suis pas et ne me retrouve pas dans les passages sur la doctrine religieuse, je travaille avec les « énergies » christiques et non à l’appui d’une doctrine faite par les hommes
? Dans l’ensemble un ouvrage intéressant 😉
ABC de la médiumnité
par
Odilon Fernandes (Esprit)
Psychographié par l’entremise du médium Carlos A. Baccelli
Traduit du brésilien
par le Mouvement spirite québécois et la fédération spirite suisse
Odilon Fernandes Uberaba, 2 avril 1994
(Certains termes en québécois sont de l’ancien Français 😉 )
1 Le développement
La persévérance est la base du développement médiumnique.
Le perfectionnement de la médiumnité exige temps, dévouement et intérêt.
L’éclosion de la médiumnité n’est que le premier pas d’une longue marche.
Le développement médiumnique s’effectue parallèlement au développement personnel du médium.
Une belle faculté médiumnique est impossible sans une belle personnalité.
La médiumnité la plus prometteuse, si elle n’est pas cultivée convenablement, peut être comparée au figuier stérile de la leçon de Jésus.
L’exercice de la médiumnité doit être constant et doit s’accomplir dans un contexte de syntonie avec les nobles idéaux de la Vie.
L’exercice de la médiumnité n’est pas restreint à l’exercice apparent de la faculté en soi.
Le médium conscient de son devoir est celui qui cherche à refléter la pensée des sphères plus élevées dans toutes ses actions.
La médiumnité est un échange à double sens exigeant une parfaite intégration entre le médium et l’Esprit.
La médiumnité ressemble à un escalier qui monte à l’infini. Les médiums incarnés transmettent les pensées des Esprits, lesquels à leur tour, en tant que médiums désincarnés, se font les interprètes de ceux qui habitent les dimensions spirituelles supérieures.
2 L’orientation
L’orientation de base de tout médium se trouve réunie dans l’étude de la Doctrine.
La Doctrine ne laisse aucun médium sans orientation, mais il est essentiel de l’étudier de manière systématique.
La médiumnité n’exempte pas le médium d’accroître ses connaissances. Au contraire, elle lui donne une plus grande responsabilité en ce qui concerne l’acquisition de nouveaux éclaircissements.
Plus le médium offre de ressources à l’Esprit, plus ce dernier peut s’exprimer facilement.
C’est le devoir du médium de faciliter le travail de l’Esprit. Durant l’échange, il doit écarter les obstacles du doute, de l’insécurité, de la peur et même de la timidité.
Le médium ne doit jamais être pressé d’obtenir des résultats dans l’accomplissement de son travail.
La précipitation et le manque de persistance finissent par annuler la capacité médiumnique de plusieurs.
Le médium qui reconnaît ses limites commence déjà à les dépasser.
Si le médium désire sincèrement servir, il devra, avec l’aide des bienfaiteurs qui l’assistent, franchir toutes les barrières.
Ce n’est pas l’animisme que le médium doit craindre, mais la mystification, surtout celle découlant de ses propres sentiments.
Que le médium travaille avec des intentions honnêtes et son travail lui dictera l’orientation à suivre quant à la meilleure chose à faire.
3 La rénovation
Le premier engagement du médium doit être celui de sa propre rénovation.
Il est impossible de concilier l’exercice de la médiumnité avec une vie intime conflictuelle.
Quand le médium ne fait pas d’efforts pour se rénover, sa médiumnité ne parvient pas à démarrer ni à devenir aussi productive qu’elle pourrait l’être.
Bien que l’éclosion de la médiumnité soit indépendante de la condition morale du médium, son développement, lui, est subordonné à l’empressement du médium à s’améliorer.
Le médium se doit de combattre les penchants négatifs de sa personnalité, conscient qu’il ne peut servir à la fois Dieu et Mammon.
Les Esprits Supérieurs ne secondent pas dans sa tâche le médium qui ne démontre pas un sincère désir de combattre ses propres tares.
Le médium qui n’arrive pas à se concentrer sur l’accomplissement de son devoir sera un instrument imparfait en raison de son incapacité à se consacrer corps et âme au service de l’échange spirituel.
Pour que la médiumnité se développe, il faut que le médium accepte d’assumer ce rôle.
Ceux qui voient dans le devoir médiumnique une chose qui sera pénible et ennuyeuse pendant toute leur vie exerceront leur médiumnité comme s’il s’agissait d’un fardeau sur leurs épaules.
La médiumnité n’empêche pas le médium d’être heureux de son état.
Si la médiumnité sert aux autres d’instrument de conviction, le médium, lui, doit y voir une occasion de croissance intérieure.
4 La conduite
Le médium ne diffère pas des autres personnes, mais sa conduite ne peut être vulgaire.
Dans sa vie privée, le médium doit s’efforcer d’être cohérent avec l’idéal de foi auquel il adhère.
L’engagement spirituel du médium ne doit pas se limiter à ses contacts sporadiques avec les Esprits.
Le médium ne doit pas se faire moralisateur ni faire étalage de fausses vertus. Il doit plutôt veiller à se moraliser lui-même.
Où qu’il soit, le médium fera la propagande de la croyance en l’immortalité et devra l’endosser par une conduite appropriée aux nobles principes auxquels il s’est affilié.
Il évitera par conséquent les conversations inutiles et les anecdotes déprimantes, les esclaffements et les
comportements inopportuns.
Se consacrer à la médiumnité signifie accepter une vie différente, à la lumière de l’Évangile Ressuscité.
Être médium ne confère aucun privilège, et surtout pas celui de perpétuer les vices de la personne que l’on était auparavant.
Nous faisons ici allusion aux nombreux médiums qui clament « leur droit de commettre des erreurs » sous prétexte qu’ils sont encore très loin de la perfection.
L’unique concession que le médium doit se permettre est celle de consacrer aux bonnes oeuvres tout le temps dont il dispose pour ainsi se prémunir contre la possibilité de succomber aux tentations.
Avec vigilance, mais sans fanatisme, le médium doit veiller à bien se conduire aux yeux des humains et des Esprits.
5 L’étude
Le médium qui néglige l’étude ressemble à l’aveugle qui avance à tâtons dans l’obscurité.
L’étude de la médiumnité est indispensable au médium qui cherche une orientation sûre.
Le médium ne doit pas attendre que les Esprits qui s’expriment par son intermédiaire lui enseignent tout.
Les Esprits qui secondent les premiers efforts du médium sont presque toujours des Esprits qui ont atteint un niveau d’évolution moyen.
L’étude de la médiumnité doit faire un tout avec l’étude de la Doctrine et ne pas se limiter aux aspects directement liés à la médiumnité.
En élargissant les horizons de ses propres connaissances, le médium débloque ses «canaux
médiumniques» et facilite l’échange spirituel.
Le médium devrait, autant que possible, faire des études comparatives de la Doctrine avec les autres branches des connaissances humaines.
L’étude de la langue dans laquelle les Esprits s’expriment est tout aussi importante, notamment dans le
cas des psychographies.
Dans le cas où les Esprits voudraient se manifester au moyen de la poésie, le médium devrait prévoir
des études spécialisées dans cette discipline.
L’ignorance du médium ne prouve pas l’authenticité des communications médiumniques reçues par son intermédiaire.
Beaucoup de médiums croient que les Esprits possèdent des pouvoirs miraculeux et qu’ils peuvent pallier toute lacune intellectuelle du médium lors de l’échange, ce qui est absurde.
6 La syntonie
Le médium responsable cherchera à se maintenir en syntonie constante avec les Plans Supérieurs.
La syntonie médiumnique ne s’improvise pas.
Le médium indiscipliné mentalement ne parvient pas à élever son modèle vibratoire et ne capte que des pensées situées dans la « zone de conflits » des idées humaines.
La pensée de l’Esprit Supérieur descend, mais celle du médium doit s’élever pour entrer en contact avec elle.
La communication médiumnique est essentiellement une interaction mentale. Plus la pensée du médium s’élève, moins l’échange subit d’interférences.
Nous faisons ici allusion aux communications d’ordre supérieur puisque les communications de nature plus banale surviennent naturellement, sans grands efforts de la part du médium.
Le médium qui se maintient toujours en syntonie intime avec les Bienfaiteurs Spirituels n’aura, au besoin, qu’à se concentrer rapidement pour que l’échange se concrétise dans sa forme apparente.
La syntonie médiumnique se fonde sur les nobles intentions du médium qui s’attache aux sujets dignes des Esprits intéressés au progrès de l’humanité.
À la base, la prière est un phénomène de syntonie.
Certaines prières ne s’élèvent pas verticalement; elles demeurent au niveau horizontal des sentiments qui les ont générées.
La syntonie du Christ avec le Père était invariable. Celle de la majorité des médiums avec les Esprits ressemble aux tentatives répétées de l’enfant qui marche d’abord à quatre pattes avant de se mettre debout et de faire ses premiers pas.
7 La tentation
Les médiums sont toujours tentés au niveau de leurs lacunes morales.
Le médium qui se réincarne avec une tâche définie, bien qu’il puisse compter sur l’aide d’Esprits Amis,
subira les persécutions despotiques de ceux qui souhaitent le voir échouer.
Comme nous ne voulons pas intimider les médiums débutants, nous dirons que les Esprits qui s’opposent à la cause spirite de par le monde sont capables de planifier en détail le siège de ceux qui contrarient leurs plans.
Dans le Plan Spirituel se trouvent des ennemis de la Doctrine qui concentrent leurs efforts sur les médiums ayant une plus grande responsabilité dans le domaine.
Il est incroyable de voir ce dont sont capables les Esprits qui trament la chute d’un médium, emportant avec ce dernier ceux qui ont en lui une confiance extrême.
Le Monde Spirituel inférieur possède des espions qui suivent les déplacements des médiums sur la Terre.
Le médium idéaliste subira jusqu’à la fin de ses jours la persécution implacable des Esprits qui s’obstinent à conserver leur emprise sur les consciences incarnées.
N’oublions pas que les Ténèbres se sont opposées au Christ dès sa naissance, l’obligeant même à fuir en Égypte pour échapper à la colère d’Hérode.
Le médium doit se réfugier dans la pratique infatigable du bien, sans accorder de trêve à son corps ni à son âme.
Le médium qui s’épuise au profit des activités doctrinaires y trouve un excellent bouclier pour sa paix intérieure, car lorsqu’il est fatigué, il n’est pas tenté de concrétiser les idées que lui suggèrent les Esprits malheureux en matière de sensualité et d’aventure.
Que le médium se surveille, car les Esprits pourraient l’induire en erreur par l’entremise de sa médiumnité, comme s’ils exerçaient sur lui un étrange pouvoir hypnotique.
8 L’initiative
Lorsqu’il perçoit en lui-même les symptômes de la médiumnité, le médium doit prendre l’initiative de l’exercer si tel est son désir.
Le médium ne doit pas attendre par exemple que l’Esprit l’amène à la table, prenne son bras et commence à écrire.
De même, il ne doit pas demeurer dans l’attente d’une incorporation sans s’être disposé à la transe.
Habituellement, les Esprits prennent l’initiative du « premier pas » et donnent un signe de leur présence aux côtés du médium, mais le cheminement subséquent dépend de la libre volonté du médium.
L’Esprit qui contraint le médium à une transe médiumnique n’est pas un Esprit éclairé.
Les Esprits conscientisés ne « forcent » pas le médium à exercer sa médiumnité ni ne le maltraitent pour qu’il adhère à leurs objectifs.
Cela dit, la tâche médiumnique protège la plupart des médiums contre l’obsession, car si les
Bienfaiteurs n’utilisaient pas les « canaux médiumniques », ceux-ci finiraient par être utilisés par des Esprits irresponsables.
Lorsqu’on l’exerce avec discernement, la médiumnité s’avère un précieux canal d’éclaircissement pour le médium qui désire avancer sur la route du progrès spirituel.
Les symptômes de la présence de la médiumnité sont caractéristiques, mais varient légèrement d’un médium à l’autre.
Voix, visions, désir irrésistible de parler ou d’écrire, rêves lucides, palpitations, engourdissement des mains dans le cas particulier de la médiumnité curative, constante sensation d’être accompagné par une présence spirituelle indéfinie, etc.
Devant les symptômes évidents de la médiumnité, après avoir écarté l’hypothèse d’un quelconque problème organique en ayant consulté un médecin, le médium devra d’abord chercher une orientation doctrinaire sûre auprès d’un groupe spirite de capacité reconnue.
9 La discipline
Le médium indiscipliné ne réussira pas dans son entreprise.
La discipline médiumnique exige que l’on place son idéal au-dessus de toute activité matérielle à laquelle on s’adonne.
Évidemment, le médium doit remplir ses obligations professionnelles pour gagner son pain quotidien.
En fait, ses premières préoccupations seront sa famille et un travail qui lui garantit un moyen de subsistance honnête.
Ainsi, l’exercice de la médiumnité n’entre pas en conflit avec les devoirs primordiaux du médium et peut même aider ce dernier dans leur accomplissement.
Le médium conscient de sa responsabilité cherchera à honorer ses obligations familiales et
professionnelles avec un dévouement croissant.
Les Esprits éclairés n’exigent pas du médium plus de temps que celui dont il dispose.
Comme ils ont aussi des occupations dans le Monde Spirituel, les Esprits ne sont pas toujours à la disposition des médiums, comme s’ils étaient leurs messagers particuliers ou des domestiques attentifs aux évocations qu’on leur adresse.
Le médium doit se discipliner en ce qui concerne ses contacts spirituels et leur assigner un jour et une heure s’il ne veut pas être victime des Esprits inoccupés qui pullulent dans l’au-delà.
Le médium indiscipliné, sans méthode ni programme de travail, sera lui-même le principal obstacle à l’épanouissement complet de ses facultés.
Pour que son espérance se concrétise, le médium qui veut dépasser sa condition de médium improductif doit faire de l’exercice de la médiumnité une des priorités de son existence.
En plus d’une étude éclairante, nous recommandons au médium en développement deux mesures
vitales pour l’équilibre de ses forces médiumniques.
La première est de s’adonner à une tâche d’assistance dans laquelle il apprendra à se donner aux plus
nécessiteux en s’oubliant.
La deuxième, qui surviendra plus tard, est de s’engager dans l’imposition de passes, en exerçant sa
concentration, en apaisant ses conflits intimes et en se transformant en un «canal» de bénédictions
spirituelles en faveur de ses semblables.Étude, assistance et passes; voilà les règles initiales du médium qui désire ardemment se lancer dans l’exercice de la médiumnité.
Le médium qui se forme loin de la douleur de ses semblables est un médium fragile à l’égard de ses propres douleurs, susceptible de reculer devant les premières épreuves.
Le médium qui n’a pas l’occasion de se sensibiliser aux larmes d’autrui n’atteindra pas le plein épanouissement de sa sensibilité médiumnique.
Dans plusieurs cas, le médium verra ses forces psychiques absorbées par l’étude, l’assistance et les passes, ce qui le dispensera de la pratique apparente de la médiumnité proprement dite.
Le médium qui veut se limiter à servir d’intermédiaire aux désincarnés ne saura pas leur servir d’interprète auprès des humains.
Vivre l’Évangile dans le respect de la Doctrine est indispensable pour le médium qui veut triompher dans sa médiumnité.11 Le privilège
L’unique privilège que la médiumnité confère au médium est celui de servir.
Le médium qui s’enorgueillit de sa faculté médiumnique finit par l’annuler.
La médiumnité est un instrument de rachat et de perfectionnement spirituel.
Le médium a besoin d’entendre des mots d’encouragement, mais jamais d’éloges.
Le médium qui suscite l’éloge de sa personne ou qui se permet des éloges fréquents se dirige vers une chute inévitable.
Le médium qui se vante de ses facultés pour se mettre en évidence est au service de lui-même et non de l’idéal auquel il adhère.
Le médium qui se considère incapable de faillir a déjà commis sa première faute.
Le vedettariat médiumnique est une porte grande ouverte à l’obsession et au ridicule.
Le médium qui promeut le travail sera naturellement promu par celui-ci, grandissant autant qu’il se diminuera dans le domaine du spiritisme chrétien.12 La lutte
Le médium doit comprendre que la médiumnité ne l’exempte pas de la lutte nécessaire à son perfectionnement.
La médiumnité ne l’exempte pas non plus de la Loi du Karma.
Les adversaires du passé tentent de démotiver le médium à l’égard de son travail en provoquant des persécutions et en le faisant ainsi douter de l’efficacité de ses activités pour le bien.
Plusieurs médiums verront persister longtemps les symptômes des « maladies fantômes » qui les tourmentent, comme s’ils subissaient un processus tardif de déconditionnement psychique.
Il existe des sensitifs qui bien qu’étant demeurés au service de l’Évangile ne se sont pas encore libérés définitivement des intelligences désincarnées qui parviennent à les influencer négativement à distance.
Les Esprits hostiles au médium peuvent l’atteindre de leurs vibrations même dans l’intimité du groupe au sein duquel il se réfugie.13 La critique
Le médium qui fait preuve d’auto-critique ne craint pas la critique dont il pourrait être la cible.
Il est courant que le médium débutant fasse l’objet de critiques ridiculisantes de la part de sa famille et de ses amis qui tentent de le décourager de s’engager dans la voie de la médiumnité.
Autrement dit, le médium ne parviendra pas toujours à concilier l’idéal de la médiumnité et les conventions sociales.
Lorsqu’il entreprend la tâche médiumnique, le médium doit développer une compréhension supérieure lui permettant d’accepter les autres tels qu’ils sont sans se laisser influencer.
Désirant ardemment décourager le médium, les Esprits malheureux oeuvrent pour qu’il rencontre les obstacles les plus importants au sein de son foyer.
Que le médium se rappelle que le pire type d’esclavage auquel on puisse soumettre l’être humain est l’esclavage de la pensée.Le médium ne doit surtout pas vouloir convaincre les autres de penser à sa manière et établir ainsi un climat d’intolérance religieuse.
Consacrez-vous à la tâche et laissez le Temps accomplir le travail que Dieu lui a confié, soit d’éveiller lentement les consciences à la lumière de la Vérité.14 La foi
La foi du médium ne doit pas se réduire à la croyance en l’immortalité.
Qu’il se prépare en vue des démonstrations qu’il sera inévitablement appelé à en donner.
La foi qui ne porte pas à l’action n’est qu’une question de mots, car celui qui croit vraiment l’exprime à travers ses attitudes.
Au début, il est normal que le médium vacille. Cependant, il ne doit pas oublier que sa conviction envers le bien doit surpasser sa conviction envers le phénomène.
Le médium qui doute de ses objectifs en matière de médiumnité est pire que celui qui ne croit pas en ses facultés sensitives.
Le médium qui ne croit pas en lui-même ne doit pas s’attendre à ce que les autres croient en lui.
En attendant son accomplissement médiumnique, que le médium travaille, confiant dans les Esprits qui ont confiance en lui.15 La conscience
À la rigueur, aucun médium n’opère dans un cadre de totale inconscience.
Dans tout type de communication intelligente, l’Esprit du médium agit comme un « filtre » naturel sur la pensée de l’Esprit communiquant.
Si l’inconscience est considérée comme une garantie de l’authenticité médiumnique en ce qui concerne la production du phénomène en soi, on ne peut pas en dire autant d’elle pour ce qui est de l’authenticité de l’identité des Esprits qui se manifestent.Désirer l’inconscience médiumnique, telle une habitude, constituerait une obsession.
Jésus avait pleine conscience de son identification avec le Père.
La conscience dans l’acte médiumnique confère au médium une plus grande responsabilité envers sa relation avec le Monde Spirituel.
La communication médiumnique est beaucoup trop complexe pour qu’on la réduise à une simple question de niveaux de syntonie. On ne peut pas ignorer l’émotion du médium.Aucun médium ne parvient à devenir insensible au point de ne pas interférer dans les sentiments de l’Esprit, coopérant ou non à l’équilibre émotif de ce dernier.
Dans toute communication médiumnique, on pourra déceler les traits du médium dans le « visage » du phénomène.16 La voyance
Le médium voyant ne voit pas les Esprits quand il le désire.
Même chez les voyants les plus développés, le phénomène de la clairvoyance médiumnique ne se produira que sporadiquement.
De toutes les facultés médiumniques, la voyance est celle dont on doit le plus permettre le développement spontané.
Nous pourrions dire que nous tous, incarnés et désincarnés, sommes des médiums clairaudiants.
En réalité, le médium qui écoute les Esprits qui lui parlent à l’oreille enregistre mentalement leurs « paroles ».L’Esprit qui désire vraiment s’exprimer de manière articulée, avec le timbre qui lui est propre, ne peut le faire qu’à travers le phénomène de « voix directe ».
Avec le temps, le médium saura distinguer la pensée des Esprits des pensées qui lui sont propres et parviendra à entamer de longs dialogues avec la Spiritualité.
Les Esprits qui parlent systématiquement à l’oreille des humains sont des Esprits dépourvus de bon sens.Les Bienfaiteurs Spirituels parlent avec les incarnés seulement lorsqu’ils le jugent approprié, quand cela est strictement nécessaire ou quand les humains se disposent consciemment à les entendre.
l’orientation désirée.
Pour s’habituer à entendre les Esprits avec clarté et assurance, le médium clairaudiant doit apprendre à faire l’indispensable silence intérieur.18 L’obsession
Malheureusement, il y a beaucoup de médiums porteurs d’une médiumnité torturée.
Le vampirisme exercé sur leurs forces médiumniques est notoire, car on les voit en état constant d’oscillation mentale, comme s’ils se débattaient contre de terribles tentacules.
Ils souffrent de ce qu’on pourrait appeler des « sévices psychiques ». Leurs énergies sont aspirées par d’implacables adversaires désincarnés.
Il est déconseillé d’amener ces compagnons à « développer » leur médiumnité et à prendre un engagement pour lequel ils ne sont pas prêts.En plus d’une assistance spirituelle, la majorité a besoin d’un traitement médical spécialisé adéquat.
Ceux qui présentent des symptômes de ce que la psychiatrie appelle un « comportement schizophrène » ou des arythmies agressives auront besoin de médicaments qui altèrent la chimie cérébrale et inhibent les processus de syntonisation compulsive.
Fréquemment, ces médiums sont sur Terre en processus de « déconditionnement » du psychisme, afin que dans une prochaine incarnation, ils puissent exercer la médiumnité avec tout le discernement
possible.
Tendons la main à ces frères et aidons-les à sortir de l’abîme de douleur où ils sont tombés.19 La psychophonie
Dans l’incorporation, l’Esprit arrive à communiquer plus spontanément sa pensée et son émotion, parce que pendant quelques instants, il se sent « entouré » par le corps du médium.
C’est la médiumnité de secours par excellence pour le traitement spirituel des Esprits souffrants de l’au-delà.
Dans la psychographie, les obstacles moteurs sont difficiles à surmonter, quand le médium n’a pas l’habitude d’écrire.L’instrument de communication naturel des êtres humains est la parole.
Les mots sortent de la bouche chargés d’émotions, et reproduisent avec fidélité les « clichés mentaux » que l’Esprit projette sur l’Esprit du médium.
Sans l’incorporation, il serait impossible de dialoguer avec les Esprits malheureux pendant les réunions de désobsession, et cet épanchement qui leur est extrêmement bénéfique ne pourrait pas avoir lieu.
Le médium psychophonique doit chercher à améliorer sa faculté. À travers elle, il pourra se faire l’interprète de témoignages émouvants et de magnifiques messages spirituels pour les humains.
La psychographie, plus que les autres formes de médiumnité, requiert une pratique pour ainsi dire constante.
exclusivement à cette tâche.
La pratique de la psychographie peut se faire soit à la maison, soit au Centre Spirite. Cependant, à la maison, il est préférable que le médium puisse compter sur la présence d’une autre personne pouvant l’aider à garder la vibration élevée.
Le médium psychographe doit se perfectionner intellectuellement, mais au moment de l’échange, son «miroir mental » doit se présenter à l’Esprit sans aucune image.
En ce qui concerne les dates et les horaires pour la pratique de la psychographie, la discipline est primordiale.
expériences sur les pages indélébiles du temps à l’intention des incarnés.
Le médium psychographe qui, après un certain temps, ne remarque pas de progrès dans cette forme de médiumnité, sera plus utile s’il en pratique une autre.
Les Esprits Supérieurs ne favorisent aucune forme de médiumnité au détriment des autres.21 L’identité
Conditionnés par les livres doctrinaires qu’ils ont lus, les médiums en formation, surtout ceux qui développent la psychographie, se concentrent sur les noms qu’ils considèrent vénérables.
Ils oublient que des centaines d’Esprits anonymes attendent des médiums qui pourraient donner refuge à leur pensée.En pareil cas, c’est presque toujours la vanité du médium qui est en cause, car elle lui fait croire que les Esprits qui l’utilisent pour s’exprimer, en raison de leur élévation, respecteront sa médiumnité.
L’orientation générale de la doctrine nous enseigne que l’identification de l’Esprit importe peu.
Ce qui compte, c’est le contenu.
Il est arrivé que la préoccupation du médium à l’égard du nom de l’Esprit entrave la réception d’une communication de grande importance doctrinaire.
Même l’Esprit de Vérité s’est dissimulé derrière un pseudonyme respectable lorsqu’il a dirigé l’oeuvre sublime qu’est la Codification.
La préoccupation excessive des médiums débutants à l’égard de leurs guides spirituels est une autre manifestation du personnalisme qui pourrait compromettre leur développement.
Que le médium travaille et se préoccupe seulement de la qualité des fruits produits par son
intermédiaire. Si le fruit est bon, c’est qu’il vient d’un bon arbre !22 Toujours
Nous réitérons ce que nous avons déjà affirmé, à savoir que le médium qui se croit infaillible a déjà commis sa première faute.
Le médium présomptueux se retrouve souvent victime d’Esprits enjôleurs qui le ridiculisent.
Les médiums qui manquent de sérieux à l’égard de la médiumnité peuvent voir celle-ci suspendue.
Il existe des médiums qui ne savent que se lamenter de leurs problèmes et de leurs luttes et qui se cristallisent dans des plaintes stériles.
Que ce soit clair une fois pour toutes ! Sur la Terre, tout médium subit réellement des épreuves.La médiumnité est pour le médium un précieux instrument de rachat des dettes personnelles qu’il a contractées.
Le médium qui se pavane au sujet de sa médiumnité ignore l’histoire de ses propres vies antérieures.
Aussi développé que puisse être le médium dans ce monde, sa médiumnité restera primitive en comparaison avec les possibilités infinies que lui réserve l’avenir.
Conscient de sa petitesse, le médium triomphera dans l’accomplissement des devoirs qui lui incombent.23 La finalité
On ne peut pas réduire la médiumnité à un simple instrument de curiosité maladive.
Les médiums qui se prêtent à des spéculations de caractère inférieur s’écartent de leur noble objectif.
Les incursions dans les vies passées et les prévisions de l’avenir des personnes ne respectent pas la médiumnité spirite chrétienne.
La médiumnité n’est pas non plus un talent au bénéfice exclusif du médium.
Le médium ne doit donc jamais fuir le contact avec le peuple ni s’éloigner de la multitude des affligés et des désorientés.Les Esprits éclairés se communiquent afin d’encourager les humains à suivre le chemin du
perfectionnement.
De même, la communication de caractère inférieur a lieu pour les amener à réfléchir sur les réalités spirituelles de la Vie.
Le Maître nous a avertis que nous devions mettre la lampe sur la table afin que sa lumière profite à tous.
Il a également fait mention de la multiplication des talents qu’on nous a confiés.
Malheureux seront ceux qui souilleront le don de la médiumnité en le tournant en sujet de scandale et d’incroyance au lieu d’en faire un instrument de foi et de spiritualité entre les gens.24 S’il advenait…
S’il advenait qu’il soit atteint dans sa fragilité morale, que le médium essuie les pleurs qui coulent sur son visage et persévère dans sa conquête de la force.
S’il advenait qu’il se prenne dans les filets de son manque de vigilance, que le médium n’abandonne pas devant l’épreuve qu’il a contribué à s’imposer.
S’il advenait qu’il cède aux assauts constants du mal, que le médium ne fuie pas sa responsabilité d’assumer les conséquences de la tentation à laquelle il a cédé.
S’il advenait que ceux qui l’admiraient le transforment en cause de scandale, que le médium conserve l’espérance de se réhabiliter aux yeux de sa conscience.
S’il advenait qu’il se repente d’avoir négligé son devoir, que le médium n’hésite pas à s’y remettre malgré l’ampleur du temps perdu.S’il advenait que sa foi vacille, que le médium s’attache à la sincérité de ses convictions à travers les bénédictions qu’il prodigue à ceux qui lui font confiance.
S’il advenait qu’on le condamne pour des erreurs rendues publiques, que le médium ne cherche pas à se justifier en dénonçant les fautes des autres.
S’il advenait que ses forces le trahissent dans une tâche au-dessus de ses capacités, que le médium ne méprise pas l’occasion de recommencer et qu’il cherche à être utile d’une quelconque façon.
S’il advenait que les compagnons qui l’ont encouragé à entreprendre le travail ennoblissant
l’abandonnent, que le médium se rappelle que Dieu lui tendra toujours la main, aussi profond que soit l’abîme dans lequel il est tombé.25 La prière
Jamais il ne se jugera exempté de prier pour ses contacts avec les Esprits.
Chaque jour, il se réservera quelques minutes pour être seul et s’adonner à la réflexion.
Il cherchera des forces dans les réservoirs du Plan Supérieur.
Il forgera sa conviction personnelle par ses dialogues avec Dieu.
Il assainira son atmosphère psychique en priant avec ferveur et en se protégeant des influences négatives toujours à l’affût.Il instaurera chez lui le culte de l’Évangile au foyer et conduira ses enfants, s’il en a, aux leçons d’évangélisation du centre spirite.
Il ne croira pas que les Esprits Bienfaiteurs peuvent remplacer sa vigilance personnelle ou prendre des mesures qui sont de son entière responsabilité.
La prière sera son appui dans la traversée des luttes quotidiennes et sa source permanente d’inspiration sur les sentiers étroits de l’existence.
Le médium qui ne fait pas de la prière une habitude est semblable au vaisseau qui navigue sur des flots déchaînés menaçant de l’engloutir à tout moment.
La personne de prière est essentiellement une personne d’action et le médium qui désire aller loin dans sa tâche ne peut se passer du concours béni de la prière pour confier à Dieu ses plus intimes désirs.26 L’enseignement de la Doctrine
L’enseignement de la Doctrine est l’une des plus nobles tâches dans l’exercice de la médiumnité.
Le médium qui enseigne la Doctrine est le compagnon qui apporte les premiers secours à l’Esprit souffrant dans le cadre du service de soin des malades spirituels.
Pour accomplir son devoir de manière satisfaisante, il est indispensable que le médium demeure vigilant dans ses attitudes et ses pensées.
Le médium qui enseigne la Doctrine est sans doute celui qui a le plus besoin d’étudier la Doctrine et de l’appliquer dans son quotidien.
Il est fréquent que les Esprits avec lesquels le médium dialogue dans un groupe de désobsession suivent celui-ci, par la suite, pour observer la cohérence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait.
Le médium qui enseigne la Doctrine est le médium par excellence de la parole de l’Évangile.
Dans les leçons qu’il donne aux désincarnés et aux incarnés, il a pour fonction d’éveiller les
consciences par ses paroles illuminées.
Inspiré par les Esprits Bienfaiteurs, il agit dans une certaine passivité naturelle, défaisant les
conditionnements mentaux et sensibilisant les cœurs à l’Amour.
Les prophètes et les apôtres comme Jean-Baptiste et Paul de Tarse étaient des médiums enseignant la Doctrine avec un grand pouvoir de persuasion. Quand ils parlaient, les paroles sortaient de leur bouche
avec éloquence, telle une trompette qui annonce la Vérité.
Le médium qui enseigne la Doctrine est un cultivateur d’âmes qui lance les semences de l’action à travers ses paroles.
Il ne faut cependant pas oublier, dans ce ministère, ce que nous dit l’Évangile : « au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu ».
27 La discrétion
Il évitera de parler de lui et de mentionner ses dons médiumniques.
Il ne fuira pas le témoignage de la médiumnité, mais ne cherchera pas à l’utiliser pour se valoriser ni pour atteindre des objectifs d’intérêt personnel.
Si cela est inévitable, il se soumettra aux appels grossiers de la matière, mais ne permettra jamais la profanation de ses dons médiumniques.Il exercera la médiumnité sans culte de sa personne ni prétentions aucunes.
Il ne vulgarisera pas le sublime en « lançant des perles aux cochons ».
Il se fera respecter pour que l’on respecte la médiumnité dont il est porteur.
Il se demandera s’il agit de manière inconvenante, amenant les autres à ne plus croire au lieu de les inspirer à avoir la foi.Pour aucune raison il ne fera sa propre propagande, croyant mériter les talents qu’il possède ou se prenant pour un Esprit d’hiérarchie supérieure venu accomplir une mission élevée parmi les humains.
Le médium indiscret sera facilement victime de fascination et sujet à s’emmêler dans les filets vigoureux du personnalisme et de la vanité.
28 Les révélations
Il n’utilisera pas la médiumnité dans ses tribulations affectives dans le but de conquérir tel cœur ou tel autre.
Il se surveillera et il surveillera les Esprits qui tenteront de l’hypnotiser afin de l’utiliser comme outil pour satisfaire leurs désirs bestiaux.Il ne mélangera pas la médiumnité avec les passions exaltantes qu’il n’arrive pas encore à dompter. Combien de médiums n’avons-nous pas vus agir sournoisement sur des Esprits non vigilants en se prévalant de leur magnétisme pour les séduire !
Nous devons protéger la Doctrine contre nous-mêmes et contre les manœuvres de ses adversaires qui pour atteindre leurs buts nous utilisent avec toutes nos imperfections.29 Les évocations
Le médium spirite ne se prêtera pas à des réunions privées où l’on ferait des évocations par son entremise.
Le milieu naturel pour l’exercice effectif de la médiumnité est le centre spirite.
La tâche spécifique de la désobsession doit être menée dans un lieu qui y est consacré avec la discipline indispensable à son bon déroulement.Il est admissible que le médium prête sporadiquement son concours à des Esprits familiers qui se manifestent dans leur ancien refuge domestique pour consoler et encourager les cœurs aimés qui ont besoin d’entendre leurs voix.
Le médium qui s’est distancé du groupe médiumnique finit par céder aux exigences inconvenantes de ceux qui désirent profiter de ses facultés.
Les Esprits ne sont pas toujours en mesure de répondre aux évocations des humains, et les médiums sont rarement dans les conditions requises pour servir d’intermédiaire aux communications des Esprits évoqués.
La majorité des évocations domestiques donnent lieu à la mystification et à la tromperie.
Le médium qui désire ardemment suivre la bonne route doit chercher le chemin du centre spirite.
Par centre spirite bien orienté, nous entendons un centre qui soit fidèle aux principes d’Allan Kardec, en théorie et en pratique.
Il doit stimuler l’union entre ceux qui le fréquentent et ne pas rivaliser avec d’autres groupes.
Il doit appuyer le mouvement d’unification et honorer tout événement à caractère doctrinaire.
Il doit se préoccuper de l’évangélisation des enfants et de l’orientation des jeunes dans le but de former de nouveaux semeurs.Il ne doit pas idolâtrer de médiums ni de leaders incarnés.
Il doit collaborer à la diffusion du livre et du message spirites sans se préoccuper du profit financier, sinon celui qui lui permet de continuer la divulgation.
Il ne doit pas se soumettre aux ingérences politiques sous prétexte d’obtenir des sommes d’argent qu’il allègue indispensables.
Il doit conserver ses portes ouvertes le plus souvent possible au cours de la semaine dans le but constant de venir en aide à ceux qui présentent des souffrances de tout ordre et de toutes natures.
Enfin, il doit prendre de l’expansion sans perdre sa simplicité, donnant une tâche à accomplir à toutes les mains qui s’offrent pour la construction du Royaume de Dieu sur la face de la Terre !31 La passe
Tous les spirites convaincus doivent se sentir naturellement préparés à la tâche de la passe, sans nécessiter de cours spécifiques ou certifiés pour acquérir cette aptitude.
La passe est une activité de bonne volonté au cours de laquelle le transmetteur est disposé à donner de soi au bénéfice du récepteur avec l’appui des Amis Spirituels qui se consacrent à ces fonctions.Évangile dans le coeur et prière sur les lèvres – voilà les deux conditions préalables indispensables au médium passiste dans la tâche bénie d’étendre les mains pour mettre du baume sur les souffrances et apaiser les angoisses.
Jésus guérissait avec un simple toucher.
Nous conseillons de n’effectuer la passe à la maison que pour les personnes qui se trouvent réellement dans l’impossibilité de se rendre dans un centre spirite pour l’obtenir.
Comme c’est le cas pour les autres médiumnités, le développement de la médiumnité de guérison dépend de l’intérêt du médium à gagner la sympathie et la confiance des Bienfaiteurs qui sont disposés
à l’assister.
Le médium passiste recourra chaque fois qu’il y a lieu à l’appui de la passe pour la recomposition de ses propres énergies.32 La chirurgie
L’Esprit n’a pas besoin d’utiliser aucun type d’instrument tranchant dans la chirurgie dite spirituelle.
D’ailleurs, la passe est le moyen naturel qu’utilisent les Esprits Supérieurs quand ils désirent intervenir au bénéfice de quelqu’un.
Les Esprits qui s’occupent d’activités chirurgicales aux côtés d’un médium quelconque sont presque toujours des Esprits sans grandes connaissances de la doctrine.
L’enthousiasme excessif est toujours contre-productif dans quelque entreprise que ce soit.
Même pour un groupe spirite qui se spécialise dans les activités de guérison, l’étude de la doctrine doit demeurer une priorité.
Il existe des Esprits dominateurs qui agissent par l’entremise de médiums centralisateurs et se considèrent infaillibles dans leurs idées et directives.
À notre avis, l’idéal serait que le médium opérateur exerce ses fonctions avec toute la discrétion possible, en comptant sur l’arrière-garde doctrinaire d’amis qui pourraient demeurer attentifs à tout ce qui s’y rapporterait.
Il ne doit pas oublier que souvent, le médium est aussi appelé, par devoir, à coopérer avec les Esprits pour son propre avancement.
instrument.
Il y a des choses que l’Esprit apprend avec le médium, d’où la nécessité pour le médium d’étudier, éduquant ainsi indirectement l’Esprit avec lequel il a des affinités dans la tâche.
Rares sont les Esprits spirites.
Quoique étant désincarné, je me soucie peu de la forme, je sais qu’il va solliciter de moi toute la clarté possible dans l’exposition des idées.
D’une certaine manière, il restreint la libre manifestation de ma pensée en « m’obligeant » à recourir à ma capacité de synthèse.
Par contre, je lui transmets des informations sur la médiumnité qui amplifient sa vision sur le sujet et lui font découvrir des chemins qu’il n’a pas encore parcourus.
Je donne et reçois, enseigne et apprends.
Il est commun que la médiumnité apparaisse chez les enfants et les adolescents et que cela provoque de compréhensibles dérangements.
L’enfance et l’adolescence ne sont pas des périodes propices et favorables pour la pratique de la médiumnité.
L’enfant sera dirigé vers les classes d’évangélisation et le jeune, vers le groupe des jeunes spirites.
Sauf dans de rares exceptions, avant de s’occuper de la médiumnité, l’adolescent doit s’occuper de sa vie étudiante, tout en se préparant à accomplir le devoir avec sincérité et dévotion, pour le cas où l’appel médiumnique persisterait dans l’avenir.
Personne n’est obligé d’être médium, mais la personne qui se réincarne avec une telle tâche le sera, malgré le poids des obstacles rencontrés.
Le fanatisme des parents spirites, dans un grand nombre de cas, inspire à leurs enfants de l’antipathie envers la Doctrine.Par ailleurs, n’étiquetons pas comme étant de la médiumnité, chez l’enfant ou l’adolescent, ce qui peut n’être que le symptôme d’une quelconque maladie organique ou psychique.35 Les effets physiques
Parmi les symptômes caractéristiques qu’éprouve le médium qui possède cette faculté, on trouve : une profonde somnolence pendant les réunions, suivie d’une grande fatigue physique au réveil; une toux persistante sans cause organique définie; la sensation que ses forces vitales sont aspirées.
En retour, la tâche de la passe équilibre les forces médiumniques du médium.
Habituellement, le médium à effets physiques est assiégé par des entités peu évoluées encore attachées aux sensations matérielles.
Pour servir les buts des Esprits supérieurs, le médium à effets physiques doit s’éduquer et persévérer des années durant dans le cadre de réunions dédiées au développement de cette faculté.
Le médium à effets physiques indiscipliné verra ses énergies vampirisées par les Esprits encore animalisés, ce qui le rendra fréquemment malade.36 Le monde
Celui qui se consacrera à la médiumnité avec Jésus comprendra que d’une certaine façon, il rompra avec le monde.
Celui-là, bien qu’appelé à respecter ses obligations terrestres, se sentira divisé, tel un « pont suspendu » unissant les deux réalités de la Vie.
Il accomplira avec vigilance les obligations que la vie physique lui imposera, mais demeurera toujours attentif aux appels des sphères plus élevées.
Les pieds au sol et l’âme projetée vers les cieux.
Le médium ne sera pas une personne du monde ayant le sentiment qu’il peut se mêler d’affaires d’ordre strictement matériel.Plus encore, il souffrira souvent de préjudices financiers et sera la cible de critiques de la part de ceux qui ne sont pas en mesure de comprendre son choix de vie.
compagnons d’idéal devront mettre en pratique.
Pivot d’énergies spirituelles, le médium alimentera ses amis avec la force de l’enthousiasme et du travail pour le bien, du courage de réaliser et du désir de se rénover à l’instar de son exemple de rénovation.
Dès qu’il sera pleinement conscient de sa responsabilité, le médium cheminera dans le monde à l’exemple du Christ, le cœur cloué à la croix, traçant de ses larmes le chemin pour ceux qui décideront de le suivre sur les pas du Maître.37 La dépendance
Il respectera les entités spirituelles qui se manifesteront par son entremise, tout comme il respecte les humains qu’il côtoie.
Il n’idolâtrera pas les Esprits et ne consentira pas à ce que les Esprits, incarnés ou désincarnés, l’idolâtrent.
Il ne transformera pas les Esprits en oracles en leur transférant du même coup l’exécution du devoir qui lui incombe.
Lorsqu’il se désincarnera, le médium sera un Esprit comme les autres qui devra poursuivre les nouvelles expériences évolutives qui l’attendront.
Une telle dépendance ne diffère pas beaucoup des cas d’obsession.
Le parent n’annule pas le libre-arbitre de son enfant sous prétexte de le protéger en l’empêchant de vivre les expériences qui le concernent.Au-dessus des Esprits, aimons et vénérons le Christ, le seul que tous les Esprits Supérieurs aiment et vénèrent.
Rappelons-nous qu’aussi fort que soit l’attachement entre des cœurs qui s’aiment, la désincarnation les séparera momentanément dans le but de les unir plus tard à la lumière des sublimes conquêtes qu’ils auront effectuées individuellement dans leur empressement de se mériter pour toujours.38 La jalousie
Chaque fois que cela sera possible, il lui demandera une orientation sans envier sa condition, car il comprendra que chaque médium est appelé à une tâche spécifique.
En fait, le médium plus expérimenté devrait même se préoccuper de collaborer à la formation médiumnique de ceux qui devront naturellement lui succéder.
Quand Jean-Baptiste s’est trouvé en présence du Seigneur, il prononça ces paroles d’une profonde signification et d’une admirable beauté : « il faut que Lui s’élève et que je m’abaisse. »
Les médiums jaloux et envieux qui complotent contre leurs compagnons de médiumnité, mobilisant les opinions et encourageant des attitudes n’arrivent qu’à préparer leur propre échec.
Dans la Doctrine Spirite, tout médium doit comprendre que la médiumnité n’est pas un poste à se disputer, mais bien un travail à accomplir.
Un des principaux obstacles au perfectionnement médiumnique est l’impatience du médium.
Peu de médiums sont conscients que le processus de développement médiumnique est relativement lent parce qu’il repose sur leur propre éducation spirituelle.
Il ne faut pas confondre la faculté en soi avec son perfectionnement.
Il existe des milliers de médiums au service des ténèbres qui exercent leurs dons de sensitifs dans un processus de partenariat médiumnique inconscient.
C’est pourquoi nous observons tant de médiums qui, du point de vue doctrinaire, n’ont pas les conditions morales minimales pour être médiums.
Le « perfectionnement » de la médiumnité est un signe de maturité psychique, mais pas de maturité spirituelle.Les médiums qui ont mal utilisé leur faculté dans leurs vies antérieures se réincarnent sous l’emprise de processus obsessifs difficiles. Par ailleurs, les médiums qui n’utilisent pas leur faculté correctement dans leur vie actuelle se retrouvent victimes d’entités vampires qui aspirent leurs énergies et les transforment en authentiques « zombies » que la psychiatrie affuble des noms les plus complexes.
En résumé, la médiumnité est une faculté neutre que le médium utilise de telle manière qu’elle contribue à son ascension ou à sa chute selon qu’il respecte ou non les Lois indéfectibles de la Vie.40 L’échange
Plusieurs ne sauraient pas manier le « mécanisme » à leur disposition. D’autres sont intéressés à revenir sur Terre et se préparent pour de nouvelles expériences dans le corps.
La majorité sont insatisfaits des limites naturelles de l’échange et ne désirent pas s’y soumettre.Après la désincarnation, beaucoup d’Esprits s’éloignent de leurs êtres chers et ignorent leurs évocations tardives, parfois parce qu’ils se trouvent dans des dimensions lointaines de la Patrie Spirituelle.
Un grand nombre de ceux qui communiquent avec les êtres chers qu’ils ont laissés dans le monde ne réussissent à le faire que grâce à la coopération de compagnons plus expérimentés qui leur servent, pour ainsi dire, de médiums dans l’au-delà.
Lorsqu’ils quittent la Terre, de nombreux Esprits rencontrent d’anciennes connaissances avec lesquelles ils possèdent des liens plus solides si bien qu’ils se distancient de ceux qui peut-être n’ont pas su susciter leur attachement.Enfin, nombreuses sont les causes qui interviennent dans l’échange entre les incarnés et les désincarnés à travers les canaux de la médiumnité.
Une autre cause, que nous considérons de la plus haute importance, est la loi du mérite et de la nécessité.
Normalement, les Esprits Bienfaiteurs qui orientent la tâche des médiums dans le respect de la Doctrine déterminent le bien fondé de la manifestation d’un compagnon libéré du corps physique selon le mérite de l’Esprit et de ses proches sur la Terre et selon la nécessité de la manifestation pour l’un comme pour
les autres.41 Locataire
Dans sa tâche, on pourra comparer le médium au semeur qui lance ses graines sur le sol, confiant qu’elles germeront.
Il ne s’attardera cependant pas au résultat de ses semailles et ne fera pas le compte de la sueur qu’il versera dans la terre qu’il cultive.
Il prendra soin de ne pas se transformer en « geôlier » du travail spirituel qu’il a instauré et empêcher que croisse en lui le personnalisme.
Il ne se prendra jamais pour la source des bénéfices qu’il répand, mais seulement pour le « canal » par lequel ils s’écoulent.Il évitera toute forme de contrôle spirituel sur les personnes qui l’entourent et ne profitera pas de sa condition de médium pour les influencer.
Il ne s’attachera pas à l’oeuvre qu’il exécute afin de demeurer libre et de pouvoir ainsi faire plus et mieux.
Les mains pleines des semences du bien, ce qu’il aura semé ne tiendra pas dans les étroits greniers terrestres à l’heure de la récolte.
Médium ! Semeur infatigable des vérités éternelles, sème et laisse la pluie bienfaisante de Dieu bénir ton effort sur le sol de l’idéal auquel tu adhères dans la Doctrine Spirite.42 Les ruses
D’abord, ils tentent de le convaincre de ses droits en tant qu’incarné de sorte qu’il s’indigne de ceux qui prêchent une vigilance morale intransigeante.
Après ce premier pas, le médium évitera difficilement le deuxième en direction de l’abîme qui s’ouvre devant lui.
S’ils « invitaient » le médium à un scandale notoire, celui-ci l’éviterait naturellement en raison de l’absurdité de la proposition.C’est pourquoi ils lui suggèrent plutôt des peccadilles anonymes qui semblent des riens au médium en comparaison avec la somme des crédits spirituels supposés qu’il croit accumuler.
Que le compagnon de la médiumnité n’oublie pas que la petite brèche dans le barrage est ce qui entame sa destruction.Une petite erreur de calcul peut compromettre la structure des plus hauts édifices.
Dans le désert, Jésus n’a pas été tenté seulement par de grandes richesses, mais aussi par un simple bout de pain qui a interrompu son recueillement spirituel au cours du jeûne qu’il avait entrepris.
Prudence, donc, car les ruses capables de terrasser le médium dans sa tâche peuvent prendre mille et un visages.
43 Les exemples
médiumnité, s’il est parsemé d’épines, est aussi bordé de fleurs bénies.
Il honorera leur mémoire, s’acquittant avec dignité de la tâche qu’ils lui ont léguée.
Il comprendra que l’idéal spirite est relativement jeune sur la Terre et que le Spiritisme a besoin de ses martyrs du renoncement et du sacrifice.
Le médium n’oubliera pas son engagement spirituel envers le Christ pour la construction d’un Monde Nouveau.Il travaillera avec les Esprits, mais servira exclusivement le Seigneur.
Il donnera ce qu’il ne peut pas avoir, rêvant de la paix qu’il aidera les autres à trouver pour eux-mêmes, tel celui qui ne parvient pas à se désaltérer au pied de la source cristalline où il secoure les assoiffés de toute provenance.
S’il ne peut pas donner l’exemple des vertus évangéliques, il démontrera sa prise de conscience du devoir à accomplir pour racheter ses nombreuses dettes.Humble et révérencieux, il exprimera sa gratitude d’être admis à l’école bénie de l’Évangile Ressuscité et le cœur ouvert, il travaillera pour le salaire de la joie de chaque jour.
44 Les limites
S’il ne peut être un instrument de conviction, il se résignera au rôle d’instrument de consolation.
Il comprendra la méfiance avec laquelle les destinataires incarnés recevront les éventuels messages de l’au-delà dont il se fera le messager.
Il ne s’offusquera pas qu’on remette parfois en question ses dons médiumniques et l’authenticité des phénomènes qu’il a produits.
Il se mettra à la place du compagnon qui doute et compatira avec sa douleur et sa lutte.
Il n’oubliera pas que même Thomas a dû toucher les plaies de Jésus ressuscité pour croire qu’Il avait bel et bien vaincu la mort.Le médium spirite travaillera en étant conscient des limites de ses facultés, regrettant de ne pas encore être l’instrument que les Esprits désireraient avoir à leur disposition.
Toutefois, il ne s’affligera pas de sa situation et ne se laissera pas aller à des plaintes inutiles sur son sort.
plutôt que de verser des larmes, il répandra la sueur de son labeur.
En somme, en agissant avec sincérité, le médium surmontera les critiques et les éloges à son égard, car il demeurera toujours lucide quant à la nécessité de son perfectionnement.45 L’attitude
Pour ce qui est de l’argent, son ambition se limitera à ce dont il a besoin pour vivre avec dignité.
Pour ce qui est de la famille, il ne la considérera pas comme incompatible avec l’exercice de la médiumnité et évitera une vie de célibataire pour laquelle il n’est pas préparé.
Pour ce qui est du sexe, il n’aura pas une attitude moraliste, comprenant que tous ont besoin de discipliner leurs impulsions affectives.Pour ce qui est de l’alimentation, il ne s’adonnera pas à des excès et demeurera attentif à la leçon du Maître qui a expliqué que ce qui rend l’homme impur n’est pas ce qui rentre par sa bouche.
Pour ce qui est du travail professionnel, il ne le laissera pas en second plan en prétextant son détachement des choses terrestres.Pour ce qui est des loisirs, il ne les confondra pas avec l’oisiveté et la commodité, en comprenant que sa condition de médium n’est pas un vêtement qu’il peut porter ou enlever selon les convenances de la saison.
Pour ce qui est de la foi spirite, il n’abandonnera pas ses convictions sous prétexte de tolérance et de fraternité et demeurera spirite dans n’importe quelle cérémonie religieuse à laquelle il participera.Pour ce qui est du conjoint et des enfants qui s’opposent au Spiritisme, il cherchera à les sensibiliser avec des exemples plutôt qu’avec des paroles et évitera de transformer son foyer en un champ de bataille religieuse.
Pour ce qui est de sa propre personne, il se souviendra toujours de la sentence évangélique : « on demandera beaucoup à celui qui a beaucoup reçu ».46 La tolérance
Jésus a dit : « Que votre parole soit : oui, oui; non, non » toutefois, il nous a incité à la tolérance fraternelle par ce conseil : « Si quelqu’un veut t’obliger à marcher un mille avec lui, accompagne-le pendant encore deux autres milles ».
Le médium ne s’attendra pas à ce que ses compagnons d’idéal aient une perfection que lui-même n’a pas.
Au lieu de s’engager dans des querelles doctrinaires, il s’occupera de l’unité du groupe et des fruits du travail réalisé.
Il ne se vexera pas si les orientations médiumniques qu’il a reçues ne sont pas mises en application par le groupe.Il ne quittera pas le Centre Spirite en prétextant le manque d’affinité avec les confrères et comprendra que personne ne tisse des liens avec quelqu’un ou quelque chose par un simple caprice du destin.
Il utilisera le silence comme bouclier protecteur pour immuniser le groupe contre les pièges des paroles inconsidérées et inconséquentes qui sèment la zizanie.
Son point de vue sera toujours celui de la Doctrine qui ne laisse aucune place aux opinions
personnelles.
Il sera aux côtés de tous dans l’accomplissement de ce qui est à faire et prendra l’initiative de servir dans les bonnes oeuvres.Il écoutera les confidences de ses compagnons, mais évitera de se mêler de leur vie privée, comme si
47 Souviens-toi
Les gens la détecteront de manière imperceptible et tu attirera les gens qui verront en toi un trait des fidèles compagnons du Seigneur.
Tu auras de la patience envers la multitude, comme Jésus a eu de la compassion pour elle en la comparant à un troupeau sans berger.
Pour ces âmes, tu renonceras à toi-même, de la même façon que le Maître a renoncé aux Plaines Célestes pour nous.
son prestige auprès d’eux était lié à sa capacité de trouver une solution à leurs problèmes.Jamais tu ne te croiras la source de la lumière, sachant que tu es seulement le « miroir » plus ou moins poli qui peut la refléter.
Prends conscience que d’une certaine manière, en te consacrant à la médiumnité, tu ne t’appartiendras plus.
Tu ne te rebelleras pas contre le fardeau qui pèsera sur tes épaules et tu ne demanderas rien qui soit incompatible avec ton option spirituelle dans l’existence présente.
Médium, souviens-toi que toute tâche abandonnée devra être reprise plus tard, par ceux qui l’ont abandonnée, exactement au point où ils avaient décidé de la laisser, mais probablement avec plus de difficultés dans l’effort d’ascension.
En ayant confiance en soi, sans pour autant se croire autosuffisant, le médium inspirera la confiance aux compagnons qui observent ses activités.
Au contraire, le médium insécurité à l’égard de ses facultés communiquera son insécurité à son entourage, y compris aux Esprits qui s’approcheront de lui.
Le médium qui aura confiance en lui-même travaillera avec enthousiasme et ne permettra pas que le découragement se pointe sur son visage.
Parfois fatigué avec raison, il gardera cependant le sourire et blaguera à propos de ses limites physiques.Il n’entrera pas dans le jeu des compagnons pessimistes qui cherchent dans tout type de problème et de difficulté un prétexte pour abandonner les tâches.
Confiant en Jésus, il acceptera l’usure naturelle de son corps physique et la verra comme une bénédiction l’empêchant de faire des erreurs qu’il serait autrement tenté de commettre.
De même, il remerciera l’écoulement du temps et la maturité physique qui en résulte, lui permettant de faire, sous les décombres de la vanité et de l’illusion, les plus profondes réflexions sur la Vie.
Bienheureux le médium spirite qui se reconnaît inscrit à l’Université de l’Esprit la plus élevée que la Bonté Divine ait érigée sur Terre !49 Les rêves
Nous ne pouvons pas négliger le fait que la médiumnité se manifeste fréquemment par la voie de ce que les humains appellent les rêves.
Les rêves sont presque toujours un état de détachement partiel de l’âme, laquelle conserve plus ou moins de lucidité dans ses incursions dans le Monde Spirituel.
On peut considérer le dédoublement comme une forme de médiumnité, car bien qu’il s’agisse d’un phénomène animique, l’âme, au cours de ce processus, entre en contact avec des Esprits et transmet aux incarnés leurs avertissements et leurs enseignements.L’âme qui peut facilement se mettre dans cet état de « projection de la conscience » montre une prédisposition naturelle au développement d’autres facultés médiumniques.
Celle qui arrive à « sortir du corps » sans difficulté tout en demeurant consciente du phénomène pourra probablement aussi coopérer avec les Esprits dans les phénomènes d’incorporation et de psychographie.
Il n’est pas convenable de provoquer le dédoublement.
Il faut se rappeler que pour la majorité des Esprits incarnés, le corps physique est une sorte de « refuge » contre leurs persécuteurs invisibles.Quand, en état de dédoublement, l’âme a de la difficulté à retourner au corps, comme si elle ne pouvait pas s’y réajuster, il faut considérer l’hypothèse du vampirisme spirituel pratiqué par les Esprits hypnotiseurs qui profitent du fait que l’âme dédoublée se retrouve sans défense pour la soumettre à leurs caprices grossiers, y compris ceux d’ordre sexuel.
La vampirisation que des Esprits exercent sur les humains pendant leur sommeil est vraiment effrayante.
Merci Abellina – chaque jour avec vous c’est un pas de plus vers la connaissance
Bonjour, belle lecture riche, simple et claire. Permets tu que je partage?
oui très bonne idée
ps- je n’en suis pas l’auteur 😉