Kinésiologie- douleurs (bas du corps)

souplesse
Je partage avec vous ces éléments de kinésiologie car notre corps exprime ses maux, voici quelques mots pour comprendre les messages codés à décrypter.

-Source : Michel Odoul.

LES MEMBRES INFERIEURS (maux, causes)

Pour la suite : le haut du corps ici https://abellinasaintjustearticlesetpartages.com/2017/10/25/kinesiologie-douleurs-haut-du-corps/

Symbolique du yin  – Côté droit du corps

1er degré : La mère, l’épouse, la fille, la sœur.

2éme degré : La femme en général, la féminité, la structure des choses ou de soi-même, le cerveau droit, le sentiment.

3éme degré : La famille, l’entreprise (qui représente la mère sociale, celle qui « nourrit » et protège en son sein), la société, l’église

Symbolique du yang      Côté gauche du corps

1er degré : le père, l’époux, le fils, le frère.

2éme degré : l’homme en général, la masculinité, la personnalité des choses ou de soi-même, le cerveau gauche, la force.

3éme degré : l’individualisme, la hiérarchie (qui représente le père social, celui qui « éduque » forme et montre l’expérience), l’autorité, la police.

Trés globalement, lorsque nous avons des tensions ou des douleurs dans les jambes, cela signifie que nous avons des tensions relationnelles avec le monde ou avec quelqu’un. Nous avons de la difficulté à avancer ou à reculer dans l’espace relationnel du moment. Plus la localisation dans la jambe sera précise, plus elle permettra d’affiner le type de tension que nous vivons et sans doute de le comprendre.
Nous allons détailler avec chaque partie leurs significations particulières. Il faudra simplement toujours replacer chaque type de signe dans le cadre de base qui est celui des « relations » avec le monde et les autres. Nous allons d’abord voir la jambe, la hanche, le genou et la cheville, puis nous passerons ensuite à la cuisse, au mollet et au pied.

La Hanche:
Elle correspond à l’articulation  » primaire », basique, « mère », des membres inférieurs. C’est d’elle que partent tous les mouvements potentiels de ces membres. Elle représente aussi l’axe basique de notre monde relationnel. On la qualifie de « porte du non-conscient relationnel », le point par lequel les éléments de notre Non-Conscient émergent vers le Conscient. Nos schémas profonds, nos croyances sur la relation à l’autre et avec le monde et la façon dont nous la vivons sont somatiquement représentés ( pour ce qui est de la structure du corps bien sûr) par la hanche. Toute perturbation consciente ou non de ces niveaux aura répercussions au niveau d’une de nos hanches. Avec le bassin et la zone lombaire, les hanches sont le siège de notre puissance profonde, ainsi que celui de notre capacité de mobilité et de souplesse, interieures et extérieures. C’est a partir d’elles que notre « être « est en relation avec le monde.

Les maux de la hanche:
Les problèmes de hanche, douleurs, tensions, blocages, arthroses…etc, nous montrent que nous traversons une situation ou le  » basique » de nos croyances profondes est remis en cause. Le fait que cette articulation, qui est l’appui premier et fondamental de la jambe, lâche, signifie que nos appuis intérieurs de fond, nos croyances les plus enfouies sur le rapport à la vie nous lâchent eux aussi.
Nous sommes en plein dans la notions de trahison ou d’abandon, qu’elles soient de notre fait ou du fait de l’autre. S’il s’agit de la hanche gauche, nous sommes dans le cas d’un vécu de trahison ou d’abandon de la symbolique (paternelle). S’il s’agit de la hanche droite, nous sommes dans la cas d’un vécu de trahison ou d’abandon de la symbolique (maternelle).

Le genou:
C’est la deuxième articulation de la jambe, celle qui sert à plier, à se plier, à se mettre à genou. C’est l’articulation de l’humilité, de la souplesse intérieure, de la force profonde, à l’opposé du pouvoir extérieur qui donne rigidité. Il est le signe manifesté de l’allégeance, de l’acceptation, voire de la reddition et de la soumission. Le genou représente la « porte de l’acceptation ». Il est le pendant, de la continuation de la hanche dont il prolonge la mobilité mais dans le sens inverse. La hanche est une articulation qui ne peut en effet plier que vers l’avant alors que le genou ne peut plier que vers l’arrière. Il signifie donc la capacité à lâcher, à céder, voire à reculer. C’est aussi l’articulation qui fait la bascule entre le Conscient et le Non-Conscient.
Il représente ainsi l’acceptation d’une émotion, d’un ressenti, d’une idée qui émerge du Non-Conscient vers le Conscient, si nous sommes dans le processus de densification ou bien à l’inverse, qui va vers ce Non-Conscient depuis le Conscient, si nous sommes dans le processus de libération. C’est l’articulation majeure de la relation à l’autre et de notre capacité à accepter ce que cette relation implique comme ouverture, voire comme compromis (je n’ai pas dit compromission). Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que « genou » peut aussi s’écrire « je-nous »…

Les maux du genou:
Il est facile de déduire que lorsque nous avons mal à un genou, cela signifie que nous avons de la difficulté à plier, à accepter un vécu des arts particulier. Nous sommes au niveau des jambes, la tension est donc d’ordre relationnel avec le monde extérieur ou intérieur, avec les autres ou avec soi-même. Les douleurs ou problèmes « mécaniques » aux genoux signifient qu’une émotion, un ressenti, une idée ou une mémoire en rapport avec notre relation au monde ne sont pas acceptés, voire refusés.
Il s’agit de quelque chose qui est vécu dans Le Conscient et qui bouleverse, chamboule, perturbe nos croyances intérieures et que nous refusons intérieurement.
Il peut s’agir, à l’inverse, d’une émotion, d’un ressenti ou d’une mémoire qui émergent du Non-Conscient ( message du Maître Intérieur) et que nous avons de la difficulté à « accepter », à intégrer dans notre quotidien, dans notre conscient car ils y perturbent, bouleversent des » habitudes  » ou des croyances reconnues et établies.
Si c’est le genou droit, la tension est en relation avec la symbolique (maternelle).
S’il s’agit du genou gauche, la tension est en relation avec la symbolique (paternel)

Le pied :
Il s’agit de notre point d’appui sur le sol, la partie sur laquelle tout notre corps repose et se repose pour les déplacements, les mouvements. C’est lui qui nous permet de « pousser » vers l’avant, et par conséquent d’avancer, mais aussi de bloquer nos appuis  et par conséquent de camper sur nos positions.
Le pied représente donc le monde des positions, l’extrémité manifestée de notre relation au monde extérieur. Il symbolise nos attitudes, nos positions affirmées et courues par heure de reconnues, le rôle officiel que nous jouons. Ne met-on pas le pied dans la porte pour la bloquer. Il représente nos critères de vie, voire nos idéaux.
Il s’agit de la clef symbolique de nos appuis «  relationnels », ce qui explique l’importance  du rite de lavage des pieds dans toutes les traditions. Cela purifiait notre relation au monde, voire au Divin. C’est enfin un symbole de liberté, car il permet le mouvement. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si l’on bandait les pieds des petites filles en chine.
Sous le couvert d’une signification érotique et esthétique, cela permettait en fait d’enfermer, d’emprisonner la femme dans un monde relationnel de dépendance face à l’homme, en limitant son potentiel de mobilité. Le même phénomène existe d’ailleurs dans nos sociétés occidentales ou les femmes «  devaient » porter des talons aiguilles pour correspondre à un certain schéma.
Comme par hasard, on a pu constater que, au fur et a mesure de la « libération » de la femme, la hauteur des talons de ses chaussures diminuait. Aujourd’hui, de plus en plus de femmes, surtout dans les jeunes générations, ne portent plus que des chaussures à talons plats.

Les maux de pied :
il exprime les tensions que nous ressentons par rapport à nos positions façon monde. Il signifie que nos attitudes habituelles, que les positions que nous prenons ou que nous avons manquent de fiabilité, de stabilité ou de sécurité. Ne dit-on pas d’ailleurs de quelqu’un qui n’est pas tranquille, qui a peur ou qui n’ose pas affirmer ses opinions ou ses positions, qu’il « est dans ses petits souliers »ou, plus trivialement, de quelqu’un qui se retient ou qui est mal dans ses positions du moment, qu’il « se sent à l’étroit dans ses baskets »?
Ne dit-on pas enfin de quelqu’un qui ne sait pas quelle attitude de prendre par rapport à une situation (relationnelle), qui ne sait sur quel pied danser?. Lorsque la tension se manifeste dans le pied droit, et non la relation avec la ( mère) et lorsqu’elle a lieu dans le pied gauche elle est la relation avec le (père).

Les orteils :
ce sont les doigts des pieds et ils représentent les terminaisons « fines » de ses points d’appui. Ils sont les « détails », les « finitions » de ceux là et par conséquent les terminaisons de nos positions, les détails de nos croyances ou les ponctuations de nos attitudes de relationnelles. Chaque orteil représente à son tour un détail particulier, le mode ou une phase spécifique que l’on décode grâce au méridien énergétique qui se termine ou qui débute dans l’orteil concerné.
En tant qu’élément périphérique et de finition de la relation, il permet facilement à l’individu de se servir de lui de feed-back, de rétroaction. Grâce à chacun des orteils et aux points énergétiques qui sont à leur extrémité, l’individu peut stimuler ou évacuer inconsciemment mais efficacement les éventuelles tensions qui s’y trouvent.
Les orteils sont, de ce fait, comme les doigts des mains, à la fois les lieux et les moyens privilégiés de multiples actes « manqués » quotidiens qui nous semblent hasardeux et sans signification. Ce n’est en fait jamais par hasard que nous nous nous brûlons, écrasons ou tordons tel ou tel orteil. Il s’agit à chaque fois d’un processus « léger » mais net d’une recherche d’expression ou/et d’évacuation d’une tension relationnelle.
Ce processus peut exister car le point énergétique qui est à l’extrémité de chacun des orteils s’appelle le «point source »ou « point du printemps ». C’est le point de la renaissance potentielle de l’énergie, grâce à laquelle une nouvelle dynamique peut apparaître par laquelle l’ancienne peut se « ressourcer » et changer de polarité.

Les maux des orteils :
Le gros orteil (le « pouce » du pied)
: c’est le seul orteil du pied dans lequel débute deux méridiens énergétiques, ceux de la rate- pancréas et du foie.C’est l’orteil de base de notre appui relationnel, de ce que nous sommes. C’est pour cette raison que lors de la ménopause (perte de la fécondité donc de la valeur féminine) se développent fréquemment une déformation de cet orteil. Les traumatismes ou les tensions sur cet orteil signifient que nous ressentons une pension équivalente dans notre relation au monde, que ce soit sur le plan matériel (côté interne du pied) ont affectif (côté externe du pied)

Le deuxième orteil (l’index du pied ) : c’est orteil dans lequel arrive méridien de l’estomac, c’est-à-dire celui qui gère notre rapport à la matière, notre digestion de cette matière. Les ampoules, durillons, maux ou traumatismes à se doigt de pied vont nou parler de notre difficulté à gérer certaines situations matérielles ou professionnelles.

Le troisième orteil (le majeur du pied) : il n’y a pas deux méridiens organiques dans cet orteil mais il est en relation « indirecte » avec le triple foyer. C’est donc l’orteil central, celui de l’équilibre et de la cohérence de nos attitudes relationnelles. Les maux de cet orteil signifient donc que nous avons de la difficulté équilibrer nos relations et ce en particulier en termes d’avenir. La peur d’aller plus en avant et d’une façon juste peut s’exprimer par cet orteil.

Le quatrième orteil (l’annuaire du pied) :c’est orteil  dans lequel arrive le méridien de la vésicule biliaire. Ils représentent les détails de nos relations avec le monde, dans le sens du juste et de l’injuste, de la recherche de la perfection. Lorsque nous avons des tensions, des crampes des souffrances dans cet orteil, cela signifie que nous vivons une situation relationnelle difficile en termes de juste ou d’injuste. Il s’agit d’une relation qui nous satisfait pas au niveau des conditions et de la qualité de ces conditions.

Le petit orteil :le petit doigt de pied est l’orteil dans lequel se termine le méridien de la vessie. C’est le méridien de l’évacuation des liquides organiques et des « vieilles mémoires ». Lorsque nous nous cognons sur cet orteil, ce qui est extrêmement douloureux, nous  cherchons à éliminer des vieilles mémoires ou d’anciens schémas relationnels. Nous essayons de changer sans doute  des habitudes anciennes, des modes de relation au monde et à l’autre qui ne nous satisfont plus. Par le traumatisme ou la souffrance (corps, blessures, entorse, etc…), nous stimulons nos énergies pour faciliter cette évacuation des anciens modes afin de pouvoir les remplacer par d’autres.

La cuisse, le fémur :
la cuisse se situe entre la hanche et le genou. Nous avons vu précédemment plus en détail ce que représentent ces deux articulations. Rappelons simplement ici que la hanche et le bassin sont la représentation de l’inconscient relationnel. Ils ne se représentent la « porte du non-conscient », qu’on peut qualifier de « porte de l’intégration » ne point d’émergence, la résurgence de notre non- conscient dans son rapport relationnel le monde et aux êtres (dont eux-mêmes).
Le genou est quant à lui, la « porte , barrière de l’acceptation ». La cuisse, bâtie autour du fémur, représente ce qui est entre les deux et qui les relie. Il peut s’agir de la projection de la phase de passage des mémoires, des peurs ou des désirs, du non-conscient vers le conscient. Nous sommes alors dans le processus de densification, au moment qui précède leur acceptation consciente.
Mais ce peut être aussi le passage d’une convention vers le non-conscient. Nous sommes alors dans le processus de libération, un moment qui suit leur acceptation consciente et qui précède la non consciente.

Les maux de la cuisse du fémur :
les mémoires où les blessures inconscientes profondes d’un individu qui remonte à la surface et qu’il refuse d’accepter vont se manifester par des tensions dans la cuisse (point douloureux, crampes, pointes sciatiques localisées, etc…), Voire même une fracture du fémur, lorsque le souvenir, la mémoire qui apparaît à la surface est trop forte ou bouleverse la structure (os) les croyances personnelles ou des choix de vie de la personne. Dans le sens inverse, il peut s’agir de vécu et d’expériences que l’individu a acceptés dans son conscient, dans son mental, mais qui ne peut pas ou pas encore prêt à accepter au fond de lui-même.
Cela peut être le cas de quelqu’un qui a dû céder sur quelque chose qu’il considérait comme important pour lui (promotion sociale, travail, maison, pays par exemple) et qu’il a compris et accepté dans son mental. Cependant au plus profond de lui-même, il n’accepte pas. Malgré toutes les raisons logiques qui lui ont permis de comprendre les choses, il refuse de les intégrer.
Si la douleur ou le traumatismes se situent dans le fémur, cela signifie que la tension est liée à la structure profonde, aux croyances et aux valeurs inconscientes de la personne. Si, en revanche, cela se situe dans la cuisse, les muscles, nous sommes en présence d’une manifestation moins « grave » car moins ancrée dans la structure.
Si la tension, la douleur ou la fracture se trouve dans la cuisse droite, il va s’agir de quelque chose en relation avec la symbolique maternelle , et toutes ses représentations. Si en revanche la tension, la douleur ou la fracture se situe dans la cuisse gauche, elles seront en relations avec la symbolique paternelle, et toutes ses représentations.

Le mollet, le tibia et le péroné :
il se situe entre le genou est la cheville. Nous avons vu que le genou représente la porte de l’acceptation. La cheville est, quant à elle, la porte de la décision, c’est-à-dire le point de passage dans le monde des positions et du réel acquis. Lorsque nous avons une nouvelle idée qui vient du fond de nos mémoires (non- conscient) et que nous avons acceptée (genou), nous devons les l’ intégrer dans nos concepts conscients de relations monde, dans nos critères de vie ou dans notre idéal de vie.
Cette intégration est difficile, nous allons avoirdes tensions, des souffrances, des crampes dans nos mollets, ou une fracture du tibia et/ou du péroné. Nous sommes dans l’endroit du corps qui précède ou suit le pied, selon le sens de circulation des énergies que nous choisissons (densification ou libération). C’est peut-être la phase de passage des mémoires,peurs, désirs ont vécus, du non- conscient vers le conscient (sens genou vers pied). Nous sommes alors dans le processus de densification, au moment qui suit l’acceptation consciente et précède  leur intégration dans le réel (cheville, pied).
Mais il peut s’agir (sens pied vers genou). Nous sommes dans ce cas-là, dans le processus de libération, au moment qui précède leur acceptation non consciente est qui suit leur acceptation dans le réel.

Les maux du mollet , du tibia ou du péroné :
ils vont nous parlez de notre difficulté à accepter les changements de votre vécu peut parfois imposer dans nos critères extérieurs de vie. Notre difficulté à changer d’opinion ou de position sur un point de vue habituel de notre relation au monde peut se manifester par une douleur dans cette région de la jambe, voire aller jusqu’à la fracture. Elle se produit lorsque la tension est trop forte et que nos positions sont tellement ancrées, plantées dans le sol, qu’elles ne peuvent admettre la torsion imposée par l’extérieur. C’est alors le tibia ou le péroné, voire les deux qui « lâche ».
Mais la simple « raideur » du mollet signifie déjà que nous avons de la difficulté à « bouger » à donner à la cheville et au pied la possibilité de jouer leur rôle de mobilité, de potentiel de changement de point appui à la vie.
C’est de cette difficulté, par exemple, dont non parlent les points de sciatique qui se manifeste dans cette partie de la jambe. Il s’agit bien entendu toujours la d’une sciatique, avec toute sa signification de base, mais avec en plus la finesse de l’expression par le mollet. Si la tension se manifeste dans le mollet gauche, elle est en relation avec la dynamique (père). Si la tension se manifeste dans le mollet droit, elle est en rapport avec la dynamique (mère).

Nous pouvons imaginer et résumer tout ce qui concerne la partie basse de notre corps. Chaque fois que nous vivons des tensions dans cette partie inférieure, celle-ci sont le signe que, dans notre rapport à la relation à l’autre (désirs, volonté, impossibilité, incapacité, peurs etc. ) ou à nous mêmes, nous vivons une tension équivalente, liées soit à notre incapacité supposée, soit à une incapacité venant de l’extérieur. Nous sommes en face d’une attitude, d’un rôle ou d’une position, dans laquelle nous ne pouvons, le savons ou n’arrivons pas à être.

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