Kinésiologie – douleurs (haut du corps)

souplesse
Je partage avec vous ces éléments de kinésiologie car notre corps exprime ses maux, voici quelques mots pour comprendre les messages codés à décrypter.

-Source : Michel Odoul.

LES MEMBRES SUPERIEURS (maux et causes)

Pour le bas (la suite ici : https://abellinasaintjustearticlesetpartages.com/2017/10/25/kinesiologie-douleurs-bas-du-corps/

Symbolique du yin –Côté droit du corps :

1er degré : La mère, l’épouse, la fille, la sœur.

2éme degré : La femme en général, la féminité, la structure des choses ou de soi-même, le cerveau droit, le sentiment.

3éme degré : La famille, l’entreprise (qui représente la mère sociale, celle qui « nourrit » et protège en son sein), la société, l’église

Symbolique du yang  -Côté gauche du corps:

1er degré : le père, l’époux, le fils, le frère.

2éme degré : l’homme en général, la masculinité, la personnalité des choses ou de soi-même, le cerveau gauche, la force.

3éme degré : l’individualisme, la hiérarchie (qui représente le père social, celui qui « éduque » forme et montre l’expérience), l’autorité, la police.

Les Membres Supérieurs:

Attachés au buste des épaules, ils nous permettent de toucher , de saisir, de prendre. Ils nous servent aussi de rejeter, entourer, serrer, étouffer ou emprisonner. Ils nous permettent finalement d’agir; ce sont les vecteurs de l’action. Qui dit action, dit maîtrise, puissance et pouvoir. Les bras sont, de ce fait, ce qui donne la possibilité d’agir sur les autres ou les choses, voire même de les juger ( bras séculier) ou de trancher , donc, par extension, de choisir.
On peut, enfin, grâce à eux, protéger, défendre et se défendre. En tant que vecteurs de l’action et du choix, ce sont eux qui permettent de passer du conceptuel au réel, au « faire« . Par leur intermédiaire, « l’être«  peut s’exprimer par le « faire« ,le conceptuel peut passer dans le réel, le yang peut se manifester dans le ying. Comme les jambes , les bras comportent deux parties, le bras ( biceps et humérus) et l’avant-bras (radius et cubitus), séparés par trois articulations principales, l’épaule, le coude et le poignet. Ils sont enfin terminés par une pièce maîtresse, la main.

Les maux des membres supérieurs :
Les douleurs, les blessures ou les tensions que nous avons dans les bras sont le signe que nous vivons des tensions dans notre volonté d’action sur le monde extérieur ou intérieur. Elle nous parle de notre difficulté à agir sur quelque chose ou quelqu’un, à faire ou à choisir quelque chose. Un désir d’agir, de maîtriser ou de contrôler qui ne pourra pas se réaliser s’exprimera dans ces tensions qui peuvent, comme pour les jambes, aller jusqu’à la rupture, c’est-à-dire la fracture.

Ses maux de bras peuvent aussi signifier que nous avons de la difficulté à faire passer dans le réel, après avoir choisi bien entendu, des idées, des projets ou des concepts qui tiennent à coeur. Selon le point précis du bras, de l’épaule, de l’avant-bras, du poignet, etc., ou se manifestera la tension, nous aurons une information plus détaillée sur ce qui nous « empêche », selon nous, d’agir. Nos bras peuvent enfin « nous parler » de notre rapport au pouvoir et à la possession et, par conséquent, de notre capacité à « lâcher » les choses ou non.

L’épaule :
Elle est, pour le bras, l’équivalent de la hanche pour la jambe. C’est l’articulation basique, le point d’ancrage, l’axe premier du bras. Elle représente des axes conceptuels profonds de notre capacité et de notre volonté d’action et de maîtrise. Nos épaules portent la trame inconsciente de notre rapport à cette action et à cette volonté de maîtrise sur le monde. La capacité à agir, « la volonté volontaire », les préjugés, les intentions appartiennent à la symbolique de l’épaule.
Tout ce qui touche à nos désirs profonds d’action sur quelque chose ou quelqu’un aura donc une relation somatique directe avec elle. Comme la hanche, l’épaule et la porte de l’intégration, la porte du non- conscient mais ici dans le rapport à l’action, alors que pour la hanche il s’agit du rapport à la relation. C’est à ce niveau que les désirs et les volontés d’agir émergents, sorte, pour s’exprimer dans le réel. C’est image de « porte » est ici amusante car l’os qui relie la pointe de l’épaule à la poitrine (sternum) s’appelle la clavicule, du latin clavicula, « petite clé ». Or,le point d’attache de la clavicule au sternum se situe juste sous le chakra de la gorge, qui est celui de l’expression de soi. Cette remarque prend encore plus d’intérêt lorsque l’on réfléchit au fait que le seul moyen d’expression de l’homme et de son incarnation est justement le faire, l’action, dont les épaules sont la porte.

Les maux de l’épaule :
Les tensions que nous ressentons dans les épaules (pointe de l’épaule, trapèze, clavicule, omoplates, etc.) Vont nous parler de notre difficulté à agir. Elle signifie que nous rencontrons nous ressentons des freins à nos désirs d’action, notamment en termes de moyens. C’est-à-dire que nous nous sentons « empêchés », non pas par la manque de capacité et par manque d’assistance ou par opposition extérieure. Nous pensons que le monde extérieur (ou notre propre censure) nous empêche, ne nous permet pas, ne nous donne pas les moyens ou bien ne nous autorise pas à agir. Les énergies ne peuvent donc pas passer dans les bras et se bloque dans nos épaules. Ce ne sont pas les « cérébraux », qui pense beaucoup et agissent peu, qui ne contrediront car ils sont pour la plupart les trapèzes très douloureux. S il s’agit de l’épaule gauche, la tension est en relation avec la symbolique ( paternelle)  et s’il s’agit de l’épaule droite, elle est en relation avec la dynamique (maternelle).

Le coude :
Deuxième articulation reliée à l’épaule par le bras, le coude représente l’équivalent du genou. Il s’agit aussi de l’articulation qui plie, qui lâche,  qui céde. Il donne au bras la possibilité d’une mobilité multidirectionnelle en élargissant celle-là vers tous les axes de l’horizontalité et de la verticalité, sauf vers l’arrière, à l’inverse du genou. La difficulté de lâcher face à une volonté d’action trop rigide se ressentira sur cette articulation. Le coude représente la porte à l’acceptation par rapport à l’action.
Il s’agit aussi de l’articulation qui fait la bascule entre le conscient et le non- conscient, soit dans le sens de la densification (du non-conscient vers le conscient) c’est à ce niveau que se font les bascules de nos ressentis, émotions ou idées d’actions, à la condition de leur acceptation.

Les maux du coude :
Lorsque nous avons mal à un coude, cela signifie que nous avons des difficultés à accepter un vécu, une situation. Étant au niveau du bras, cette tension est nécessairement en rapport avec l’action, le faire. Il se passe donc quelque chose ou quelqu’un fait quelque chose que nous refusons, que nous avons de la difficulté à admettre que nous n’acceptons que contraint et forcé. Ce peut être aussi quelque chose que nous devons effectuer, malgré nous, ou que nous aurions préféré faire autrement ou ne pas avoir à le faire.
Les tensions au coude de nous disent aussi que la façon d’agir, la nôtre ou celle des autres, ne nous convient pas, perturbe nos habitudes d’action, nos croyances ou nos certitudes par rapport à elles. Si la douleur ou le traumatisme se manifeste dans le coude droit, ils sont en relation la symbolique (maternelle) et s’il se passe dans le coude gauche, avec la symbolique (paternelle).

Le poignet :
Il est l’articulation de la mobilité complète. Il est relié au coude par l’avant-bras et permet à la main, le vecteur final de l’action, de se mouvoir dans tous les axes de l’espace. C’est à son niveau que la main s’attache au bras, lui donnant toute sa possibilité potentielle. C’est lui qui fait le lien entre ce qui transmet l’action (bras) et ce qui la fait (main). Il représente la porte du choix, la porte de l’implication, comme la cheville, mais cette fois-là dans le monde de l’action. Dans l’exécution d’une action, le bras et le vecteur premier et de transmission, alors que la main et le vecteur final et de réalisation. Le poignet permet la liaison entre les deux en donnant à la main une mobilité totale, une souplesse et une précision directionnelle qu’elle ne pourrait pas avoir.
Il est donc celui qui permet la mobilité, la souplesse, la « rondeur » de nos actions et de nos opinions et il est la projection de ces mêmes qualités par rapport à notre volonté et à notre recherche de pouvoir sur les choses et les êtres. C’est l’articulation consciente de nos repères à l’action et à la maîtrise, de l’expression manifestée de notre volonté, alors que l’épaule représente l’articulation inconsciente de ces mêmes repères.

Les maux du poignet
:
Les entorses, les douleurs ou le traumatisme des poignets nous parle de nos tensions, de notre manque de souplesse ou de sécurité dans nos actes ou nos désir d’agir ou dans nos opinions. Elles signifient que notre rapport à l’action, que ce que nous faisons, manque de sécurité, de solidité. Nous durcissons alors nos poignets dans le but de les rendre plus « solides ».
Les tensions nous parlent aussi de notre rigidité dans l’action, c’est-à-dire de notre recherche de pouvoir sur le monde extérieur (les objets, la matière ou les êtres) et sur nous-mêmes. Lorsque nous empêchons de faire, que nous ne nous en donnons pas la possibilité, nos poignets (et nos mains) vont se tendre et souffrir. C’est à eux que l’on enchaîne les prisonniers que l’on veut empêcher d’agir (alors que c’est aux pieds quand on veut les empêcher de fuir).
Mais de la même manière, lorsque nous voulons trop faire, lorsque nous sommes volontaristes ou excessivement directifs et que l’action ne passe que par la volonté et en force, nos poignets vont manifester leur opposition et calmer cette volonté excessive et cet emploi de la force en étant douloureux. Notre maître intérieur nous oblige ainsi à nous calmer !Si la douleur, le traumatisme ou la tension, se manifeste dans le poignet droit, il est en relation avec la symbolique maternelle et dans le poignet gauche à la symbolique paternelle.

La main:
Elle est , comme le pied pour la jambe, la pièce « maîtresse » du bras. C’est en effet l’extrémité de ce bras, sur laquelle repose toute l’ action dont la réalisation finale ne serait pas possible. Elle représente le stade final par lequel les actes se réalisent ainsi que leur finition et leur finesse. Le mot « main » a d’ailleurs la même origine que les mots « manifestation, manifesté ». La main représente à un tel point de passage du conceptuel dans le réel, de l’idée dans la réalité, qu’il sert aussi à « parler », a communiquer. C’est non seulement vrai pour les muets, mais aussi dans de nombreuses cultures. La gestuelle des mains est d’ailleurs bien souvent plus puissante et marquante que les paroles.
De nombreuses études ont pu démontrer son importance dans ce qui s’appelle la communication non verbale. Ce type de communication est le premier que nous connaissons et expérimentons dans notre vie. En effet, la relation entre la mère et l’enfant, les échanges et les signes de reconnaissance et d’affect se font par le toucher et par la main. Elle est donc un vecteur de transmission et de communication. Elle permet de donner et de recevoir. Elle peut aussi toucher et sentir et même aller jusqu’à remplacer l’oeil.
C’est donc également un vecteur de  perception. C’est par les mains que l’on perçoit ou transmet les énergies. L’imposition des mains et religieuses, thérapeutique, pacifiante.
La paume et chacun des doigts sont les émetteurs et les capteurs de nous énergie. Dans chacun de nos doigts commencent où finit d’ailleurs le méridien d’acupuncture. Il détermine, par le type d’énergie qu’il véhicule, le rôle du doigt auquel il est attaché. Nous le verrons plus loin avec chaque doigt. Mais en tant que support final de l’action, elle est aussi le vecteur du pouvoir est un symbole de puissance. Dans de nombreuses cultures, elle représente le pouvoir royal et même divin (être dans la main de Dieu).
La main permet en effet de saisir, de tenir, de serrer, d’emprisonner ou d’écraser. La façon de serrer la main est d’ailleurs très significative de la manière avec laquelle les personnes envisagent la relation avec celui qu’ils saluent. Les personnes qui abandonnent leur volonté de pouvoir sur l’autre se donnent la main. Nous retrouverons donc  pour la main la plupart des rôles, symboliquement ou non, qui correspond au bras. La différence réside dans le fait que la main agit au stade final alors que le bras transmet. Nous pouvons comparer symboliquement le bras entier à une flèche. La main en et la pointe alors que le bras en est la hampe. Le mouvement de la flèche est transmis par la hampe (le bras) mais c’est la pointe (la main) qui assurera sa pénétration dans la cible.

Les maux de la main :
Ils vont nous parler de notre rapport à l’action manifestée sur le monde extérieur. Tensions, douleur, souffrance des mains signifie que notre rapport à ce monde extérieur est un rapport de maîtrise, de pouvoir, de possession ou d’avidité. Nous voulons trop tenir, serrer, maîtriser les choses ou les individus, que ce soit par volonté de domination ou par peur. La main qui se ferme et celles qui retient, qui a peur que les choses lui échappant ou qui se défend ou attaque et veut frapper (poingt fermé). Pourtant, la vie, et tout ce qui s’y passe, peut-être symbolisé par une poignée de sable. Si nous voulons l’avoir et la conserver, il nous faut garder la main ouverte, car si nous la refermons pour serrer ce sable, pour le tenir, le garder, il s’échappe alors par tous ses interstices. La main pacifique ou qui accueille est toujours ouverte, alors que la main qui lutte, qui crie vengeance ou qui menace est toujours fermée. Mains et poignets sont trés liés et leurs souffrances sont souvent conjointes sont significatives d’une difficulté majeure à lâcher prise sur le monde, sur la volonté, la maîtrise ,la possession où le pouvoir sur ce monde.

Les doigts:
Ils représentent les terminaisons « fines » des mains. Ils sont leurs « détails » et par conséquent les terminaisons de nos actes, les détails de nos actions ou de nos façons d’agir. Chacun représente à son tour un détail particulier, un mode où une phase spécifique que l’on décode grâce au méridien énergétique qui se termine ou qui débute dans le doigt concerné. En tant qu’éléments périphériques et de finition de l’action, il permet facilement à l’individu de s’en servir comme moyen de feed-back, de rétroaction. Grâce à chacun des doigts et aux points énergétiques qui sont à leur extrémité, nous pouvons stimuler ou évacuer inconsciemment mais efficacement les éventuelles tensions qui s’y trouvent.
Ils sont de ce fait à la fois des lieux et des moyens privilégiés de multiples petits actes « manqués » quotidiens qui nous semblent hasardeux et sa signification. Mais ce n’est en fait jamais par hasard que nous nous coupons, coincons, brûlons, écrasons ou tordons  tel ou tel doigt de la main. Il s’agit à chaque fois d’un processus « léger » mais nous net d’une recherche d’expression ou/et d’évacuation d’une tension.
Ce processus peut fonctionner car le point énergétique qui est à l’extrémité de chacun des doigts et ici aussi un point « Source » ou un point de « printemps ». C’est le point de la renaissance potentielle de l’énergie, grâce à laquelle une nouvelle dynamique peut apparaître ou par laquelle l’ancienne peut se « ressourcer » et changer de polarité.

Les maux des doigts :.

Le pouce :Le pouce est le doigt dans lequel se termine le méridien du poumon. C’est le doigt de la protection, de la défense et de la réactivité par rapport monde extérieur. Les enfants le savent d’ailleurs très bien quand ils disent, dans tous les pays du monde : « pouce, j’arrête » ou bien : « pouce, je ne joue plus », ou bien quand ils se mettent à sucer leur pouce dès qu’ils ont besoin d’être « rassurés ». Le fait que, de nos jours de plus en plus d’enfants ne sucent plus se pouce mais fréquemment le majeur et l’annulaire est très significatif du manque de repères et du besoin profond de sécurité qu’ils ont. Le pouce représente la sécurité extérieure, la protection de défense alors que le majeur et l’annuaire représente la recherche de sécurité, non pas par la défense mais par l’unité. Ce besoin d’unité, intérieur et l’extérieur (soi-même et la famille) est associé à une recherche de pouvoir, d’action sur le monde extérieur. Le pouce peut-être aussi, dans un second temps, le doigt qui représente la tristesse ou la défaite. Dans tous les cas, les traumatismes (blessures, coupures, entorses, brûlures, etc.) Ou les pathologies du pouce (rhumatismes, arthroses, etc.), Sont en relation avec ses notions de besoin de protection, de défense par rapport à une agression du monde imaginaire ou réelle, ou bien avec un vécu de défaite ou de tristesse.

L’index :C’est le doigt dans lequel commence le méridien du gros intestin, le doigt de la protection mais dans le sens de l’évacuation des choses, voire de leur expulsion vers l’extérieur. Cela le conduit à être le doigt de la demande, de l’autorité, de l’accusation, voire de la menace. Il ordonne, dirige et indique la direction qui menace. Les tensions et les souffrances qui s’y manifestent sont en rapport avec un besoin d’évacuer quelque chose dans le sens de ne pas le garder en soi. Cette chose est ressentie comme « non acceptable », comme devant être éliminée, en allant éventuellement jusqu’au sens le plus large du mot « éliminer » (menaces). Il s’agit donc, la plupart du temps, d’évacuer simplement un vécu qui ne nous a pas convenu. Les maux de l’index peuvent cependant exprimer aussi une tendance excessive à la directivité ou a l’ autoritarisme, qui a besoin de s’évacuer du fait de son excès.

Le majeur :Il est le doigt dans lequel se termine le méridien du maître coeur. C’est le doigt de la structuration intérieure, du gouvernement intérieur des choses est aussi  celui de la sexualité (« pouvoir » sur les autres qui apportent du plaisir). Il représente donc la satisfaction du vécu et de l’action que nous avons sur le monde. Les tensions qui s’y manifestent nous parlent alors de l’insatisfaction que nous avons sur la façon dont les choses se passent ou dont nous les gérons dans notre vie.

L’annulaire :Il est le doigt dans lequel commence le méridien du triple foyer. C’est le doigt de l’union des choses, de leur cohésion et de leur assimilation en nous. Il porte un anneau du mariage ou de l’union, quelque soit sa forme. C’est traumatisme ou ces pathologies nous parlent de notre difficulté à « unir », a unifié les choses en nous où autour de nous. Ils nous disent combien nous pouvons avoir de la difficulté à créer une cohérence entre toutes les parties de nous-mêmes et de notre vie enfin de lui donner un sens.

L’auriculaire :Il est le seul doigt ou deux méridiens se côtoient. Ce sont ceux du coeur (qui y finit) et de l’intestin grêle (qui débute). C’est le doigt de la finesse, de l’élaboré, mais aussi celui de l’émotion et du superficiel, de l’apparence, voire de la prétention. C’est d’ailleurs ce petit doigt qu’on léve  lorsqu’on souhaite par exemple boire le thé d’une façon mondaine et donner de l’élégance son geste. Les tensions ressenties sur ce doigt manifestent un besoin d’extérioriser soit une tension d’ordre émotionnel, soit une tendance à la superficialité ou à la subjectivité. Elle signifie que nous sommes trop dans le rôle que nous jouons où le paraître est insuffisamment dans le naturel, dans l’être.

Le bras : (biceps et humérus)
Il se situe entre l’épauler et le coude. Nous avons vu précédemment plus en détail ce que représentent ces deux articulations. Rappelons simplement que l’épaule et l’ omoplate sont la représentation du rapport non conscient à l’action. Il représente le passage après la porte du non conscient, que je qualifie de portes de l’intégration, le point d’émergence, la résurgence de notre non conscient dans son rapport à l’action sur le monde des êtres(dont nous-mêmes). Le coude est, quant à lui, la porte, la barrière de l’acceptation. Le bras, bâti autour de l’humérus, se trouve entre les deux et les relie. Il représente donc la projection de la phase de passage des volontés, ou désir d’action, du non conscient vers le conscient. Nous sommes alors dans le processus de densification, au moment qui précède l’acceptation consciente. Mais il peut s’agir aussi du passage du conscient vers le non conscient. Nous sommes alors dans le processus de libération, au moment qui suit leur acceptation consciente et qui précède le non conscient.

Les maux du bras :Les tensions ressenties dans les bras (points douloureux, crampes, névralgies brachiales, etc.) sont la manifestation de la difficulté à agir que la personne ressent. Les mémoires aux blessures inconscientes profondes d’un individu par rapport à sa capacité d’action qui remonte à la surface et que celui-ci refuse d’accepter, vont se manifester par des souffrances dans les bras, voire même des fractures de l’humérus, lorsque le souvenir, la mémoire qui apparaissent à la surface sont trop forts ou bouleversent  trop la structure (os) des croyances personnelles ou des choix de vie de la personne. Échec personnel, impossibilité de réaliser quelque chose professionnellement ou familialement, peur par rapport à l’action ou à ses conséquences vont choisir, si besoin est, de s’exprimer par des douleurs ou des traumatismes dans les bras.
Il peut s’agir de vécu et d’expériences d’action que l’individu a acceptée dans son conscient, dans son mental, mais qu’il ne peut pas n’est pas encore prêt à accepter au fond de lui-même. Cela peut être le cas de quelqu’un qui a dû céder sur quelque chose qu’ils considéraient comme important pour lui (projet, réalisations techniques, promotion, etc.) qu’il a compris et accepté ; cependant, au plus profond d’elle-même, cette personne ne l’accepte pas. Malgré toutes les raisons logiques qui lui ont permis de comprendre les choses, elle refuse de les intégrer.
Si la douleur ou le traumatisme se situe dans l’humérus, cela signifie que la tension est liée à la structure profonde, aux croyances et aux valeurs inconscientes de la personne par rapport à ses actes. Si, en revanche, cela se manifeste dans le bras, les muscles nous somment en présence d’une manifestation moins « grave » car moins ancrée dans la structure. Lorsque la tension, la douleur ou la fracture se passe dans le bras droit, il va s’agir de quelque chose en relation avec la symbolique maternelle et toutes  ces représentations. Si par contre la tension, la douleur, où la fracture se passe dans le bras gauche, il va s’agir de quelque chose en relation avec la symbolique paternelle, et toutes ces représentations

L’avant bras ,cubitus ,radius :
Ils se situent entre le coude et le poignet. Nous avons vu que le coude représente la barrière d’acceptation et que le poignet, quant à lui, la barrière de l’implication, dans le sens du choix (et non de la décision comme pour la cheville ). L’avant-bras est  la première étape de passage des volontés d’actions dans le monde des réalisations. Lorsque nous voulons faire (ou qu’il se passe) quelque chose qui touche nos mémoires profondes (non conscient) et que nous l’acceptons (coude), nous devons alors choisir et faire ce qui va nous permettre de le réaliser.
Si cette réalisation est difficile parce que nous avons par exemple, de la difficulté à décider des moyens, nous allons développer des tensions, des souffrances, des crampes dans nos avant-bras, voire en général prés des poignets, des fractures du cubitus et/ ou du radius. Nous sommes dans l’endroit du corps qui précède ou suit la main et le poignet, selon le sens de la circulation des énergies que nous choisissons (densification ou libération). Il peut donc s’agir de la phase de passage des choses du non conscient vers le conscient (sens coude vers main).
Nous sommes alors dans le processus de densification, au moment qui suit l’acceptation consciente et précède le passage dans le réel (poignet, main) par le faire. Il peut s’agir aussi du passage du conscient vers le non conscient (sens main vers coude). Nous sommes, dans ce cas-là, dans le processus de libération, au moment qui précède l’acceptation non consciente et qui suit le passage dans le réel.

Les maux de l’avant-bras, du cubitus et du radius :
Ils vont nous parler de notre difficulté à accepter les actions ou les agissements que notre vécu peut nous emmener à rencontrer ou faire dans notre vie. Notre difficulté à choisir ou à nous donner des moyens d’agir, nouveau, différent de l’habitude de la certitude peut se manifester par une douleur de cette région du bras, voir aller jusqu’à la fracture. Elle se produit lorsque la tension est trop forte et que nos blocages par rapport à l’action ou au choix sont tellement ancrées, rigidifiée, pour ne pas dire fossiliser, qui ne peuvent admettre la « torsion » (obligations de changement) imposée par l’extérieur. C’est alors que le cubitus ou le radius, voire les deux, qui « lâche ».
Mais la simple « raideur » des avant-bras signifie déjà que nous avons de la difficulté à « bouger », a donné aux poignets et à la main la possibilité de jouer leur rôle de mobilité, de potentiel de changement de mode ou de type d’action dans la vie. Si la tension se manifeste dans l’avant-bras gauche, elle est en relation avec la dynamique (père) et lorsqu’elle se manifeste dans l’avant-bras droit, elle est en rapport avec la dynamique (maternelle).

La nuque :
Elle est la partie qui se situe entre la tête et le reste du corps. C’est elle qui fait la jonction entre le cerveau et ses exécutants qui sont les bras et les jambes. À partir du plexus cervical qui se situe à sa base, toutes les volontés et les décisions d’actions ou de relations vont être envoyées en direction de l’organe ou du membre le plus adapté à leur réalisation. La nuque est donc un lieu où les désirs ou les volontés n’ont pas encore émergé, n’ont pas commencé à apparaître et non pas enclenché de début de geste physique. Ils n’ont pas encore été en rapport avec l’extérieur.
La nuque représente, de ce fait, le point de passage du conceptuel (cerveau, idées, concepts, désirs, volontés, vouloir, etc.) Vers le réel (actions, réalisations, relations, expression, etc.).

Les maux de la nuque:
Les tensions, les souffrances ou le blocage de la nuque exprime notre difficulté ou notre incapacité à faire passer dans le réel des envies, des idées, des concepts, des volontés, etc. Cependant, à la différence de la tension des épaules qui signifient globalement la même chose, nous en sommes, avec la nuque, au stade où les choses ne sont pas arrivées « à la porte » du passage à l’acte. Cela signifie que nous ne pouvons pas les faire passer dans le réel, parce que nous pensons ne pas n’en être capables.
L’incapacitation  est de notre fait, alors que pour le blocage dans les épaules elle est censée venir des autres, du monde extérieur. L’irradiation vers l’une des épaules qui peut exister parallèlement nous donnera l’indication supplémentaire de la symbolique paternelle ou maternelle, dont l’image intérieure nous fait penser que nous en sommes pas capables. Le cas le plus classique et plus simple auquel je pense ici est celui du torticolis. Cette tension de la nuque à un effet physique direct qui nous empêche, parfois très douloureusement, de tourner la tête vers la droite ou vers la gauche.
Or, quelle est la signification universelle du geste de tourner la tête vers la droite et vers la gauche ? Dans toutes les cultures du monde, ce mouvement veut dire «non ». C’est le signe du désaccord, du refus, de la non acceptation de ce qui se passe ou de ce que l’autre dit ou fait. Le torticolis nous empêche de faire ce geste. Il signifie notre incapacité à dire « non » à quelqu’un ou à une situation. Nous pensons ne pas avoir le droit, la possibilité ou la capacité de le faire.

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